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anne sinclair contre un deuxième mandat de dsk au fmi

  • Anne Sinclair contre un deuxième mandat de DSK au FMI

    Anne Sinclair, épouse de Dominique Strauss-Kahn, affirme qu'elle "ne souhaite pas" que celui-ci fasse un second mandat à la tête du FMI, relançant les supputations...

    Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair lors d'un voyage en Afrique du sud, le 10 mars 2010

    Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair lors d'un voyage en Afrique du sud, le 10 mars 2010 

    Photo : ALEXANDER JOE/AFP

    A croire que certains s'impatientent. Alors que la clôture des candidatures aux primaires socialistes en vue de la présidentielle de 2012 est fixée au 13 juillet, le cas de Dominique Strauss-Kahn, le toujours grand favori des sondages, fait plus que jamais gloser. Et c'est sans doute pour cela, bien que le principal intéressé continue de se murer dans le silence, que son épouse vient de faire une déclaration qui n'a rien d'anodine, en affirmant son souhait de ne pas voir son époux conserver la direction générale du Fonds monétaire international (FMI)...

    Citée dans l'hebdomadaire Le Point à paraître jeudi, Anne Sinclair sait pertinemment qu'elle met les pieds dans le plat. Une initiative que M. Strauss-Kahn ne peut qu'avoir au moins approuvé en amont, sinon purement et simplement diligenté, lui qui, à la fin janvier, bottait encore scrupuleusement la question en touche : "Je ne veux pas répondre, j'ai dit tout ce que j'avais à dire." Une frilosité à mettre en comparaison avec l'apparente franchise de sa dulcinée : "Pour ce qui me concerne, je ne souhaite pas qu'il fasse un second mandat (au FMI)."

    Le silence est d'or
    Pourquoi l'exprimer maintenant ? "J'ai lu dans plusieurs journaux français que la réélection de Dominique serait assurée à la tête du FMI", se justifie Anne Sinclair. Des propos que Le Canard Enchaîné du mercredi 2 février avaient déjà prêtés au président Nicolas Sarkozy. Qui, lui, aimerait probablement le (faire) croire, mais ne peut pourtant ignorer la volonté des Américains d'accorder cette fonction au représentant d'un pays émergent dans un avenir proche...

    L'essentiel est donc ailleurs, comme souvent. Car si le silence de DSK est d'or, la parole des siens permet néanmoins d'y voir plus clair. Jusqu'alors aussi prudents que leurs poulains, certains commencent bizarrement à évoquer depuis peu la perpective présidentielle. Comme le maire de Sarcelles François Pupponi, l'un de ses proches, lui aussi dans Le Point à paraître jeudi : "J'aimerais que Dominique fasse pour la France ce qu'il a fait pour Sarcelles. La ville avait un déficit abyssal et une image déplorable. Il a rétabli les comptes, relancé l'activité, fait reculer le chômage."

    "En tant qu'épouse"
    A croire qu'une telle déclaration, couplée à celle d'Anne Sinclair, auxquelles on peut ajouter celle de son ami Pierre Moscovici ("C'est quand même absurde que certains prennent pour cible celui qui, à l'évidence, est le mieux placé pour permettre à la gauche de l'emporter à l'élection présidentielle", le 2 février sur Europe 1) pourraient avoir quelque chose à voir avec la récente baisse de la cote de DSK dans les sondages, voire même avec les attaques d'un Jean-Luc Mélenchon...

    Si l'on peut désormais considérer comme très crédible l'hypothèse de le voir candidat aux primaires, il faut néanmoins toujours se méfier des confidences publiques. Pour mémoire, Carla Bruni-Sarkozy assurait ainsi, en décembre 2009, qu'elle ne "souhaitait pas, en tant qu'épouse" voir son mari briguer un second mandat en 2012, de "peur qu'(il) y laisse sa santé"... Avant de déclarer, un an plus tard : "Un nouveau mandat de première dame ? Cela ne dépend pas de moi, mais je le ferais volontiers."

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