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awacs : les yeux de l'otan dans le ciel

  • AWACS : les yeux de l'OTAN dans le ciel

    L'OTAN possède une flotte d'avions radar AWACS E-3A constituant une capacité aéroportée immédiatement disponible de surveillance, de détection et de commandement.

    Les AWACS - système aéroporté de détection et de contrôle - sont des Boeing 707 modifiés (dénommés E-3A), équipés d'un radar spécial capable de détecter le trafic aérien à grande distance et à faible altitude. Les données peuvent être transmises directement depuis l'aéronef jusqu'à des centres de commandement et de contrôle situés au sol ou  en mer, ou bien aéroportés.

    La flotte, officiellement désignée sous le nom de « Force aéroportée de détection lointaine de l'OTAN » (NAEWF), est l'un des rares moyens militaires appartenant effectivement à l’OTAN et que l’Organisation exploite. Ce projet, le plus important des projets financés en commun par l'Alliance, témoigne de ce que les pays membres de l'OTAN peuvent réaliser en rassemblant leurs ressources.

    Quelles sont les tâches et les responsabilités de la flotte?

    Les AWACS jouent au sein de l’Alliance un rôle spécifique précieux qui consiste à réaliser un large éventail de missions, qu’il s’agisse de surveillance aérienne, d’appui aérien ou de reconnaissance aérienne. Ces dernières années, ils ont été de plus en plus souvent déployés pour mener des missions tactiques complexes, par exemple contrôle air-air et air-sol, gestion de l'espace aérien, police de l’air, recherche et sauvetage de combat, regroupement de forces et préavis d'alerte.

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    Qui participe au programme AWACS ?

    L'une des principales caractéristiques du programme AWACS est son caractère multinational. Ce programme regroupe 15 pays membres de l'OTAN : l’Allemagne, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Espagne, les États-Unis, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et la Turquie. Après avoir contribué au programme, le Royaume-Uni a décidé de créer sa propre unité d’avions AWACS E-3D. Tous ces pays (Royaume-Uni compris) participent à la Force aéroportée de détection lointaine et de contrôle de l'OTAN (NAEW&CF).

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    Comment la flotte fonctionne-t-elle en pratique ?

    À l'heure actuelle, la flotte se compose de 18 avions radar Boeing E-3A AWACS et de trois avions d’entraînement et de transport de matériel. L’exploitation d’un E-3A et de tous les systèmes embarqués nécessite un équipage de 17 hommes et femmes ayant reçu une formation poussée dans de nombreux domaines de spécialisation.

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    Quelle a été son évolution ?

    Dans les années 1960, il est apparu clairement que, même en volant à très haute altitude, les avions militaires ne pouvaient plus échapper aux missiles sol-air. Pour survivre dans un contexte de défense aérienne de plus en plus létal, il fallait donc que ces avions volent à très basse altitude, pour ainsi dire au ras du sol. Au début des années 1970, il était de ce fait essentiel que les défenses aériennes disposent de radars à vision vers le bas permettant de détecter les avions volant à basse altitude. Cette capacité ne pouvait être réalisée que par l’installation d’un radar sur une plate-forme volante.

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    Les Awacs français et de l’OTAN ont placé l’espace libyen sous surveillance

    Un des Awacs de l'OTAN de permanence (Crédit : Otan)

    La surveillance des côtes et de l’espace libyen a commencé discrètement depuis quelques jours. Plusieurs avions Awacs de l’OTAN comme français se sont relayé au-dessus de Malte et de la Méditerranée. L’objectif est de pouvoir tracer les différents mouvements en Libye ou vers la Libye. Il permet aussi de repérer les mouvements de troupes, de part et d’autre, les installations militaires et d’éventuelles cibles. L’Awacs permet aussi de tracer les différents vols des avions libyens (hors de l’espace aérien libyen) comme de sécuriser l’espace aérien au-dessus des différents navires, civils comme militaires, qui ont effectué les évacuations de ressortissants étrangers et européens ou les livraisons de matériels humanitaires. Il a permis également les incursions des Hercules C-130 allemands et britanniques pour aller récupérer des ressortissants dans le désert.