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changement en algérie : qui propose quoi ?

  • Changement en Algérie : Qui propose quoi ?

    Changement en Algérie : Qui propose quoi ?

    Les révoltes arabes, les émeutes et contestations sociales en Algérie amènent, depuis plus de deux mois, la classe politique algérienne à faire des propositions pour «sortir de la crise», «changer le régime» et remettre le pays «sur les rails de la démocratie». En face, l’opinion nationale «bombardée» par des projets de réformes politiques attribués à Abdelaziz Bouteflika n’a pas l’occasion réelle de débattre ou de critiquer ces propositions. La télévision et la radio étatiques n’offrent pas encore l’antenne aux Algériens désireux de dire autre chose. Le pays, malgré la levée de l’état d’urgence, demeure encore fermé au débat public libre.

      

    - Hocine Aït Ahmed

    - Election d’une Assemblée constituante en préalable aux réformes politiques
    - Rajeunir les élites
    - Bannir le recours à la violence comme «seule option laissée aux Algériens»
    - Déclenchement d’une dynamique de débat national qui porte sur les préoccupations quotidiennes des citoyens.
    - Mobilisation de toutes les composantes de la société à l’intérieur de tous les cadres qui sont à sa portée (associations, ONG, syndicats, forums, etc.).
     

     

    - Ahmed Benbitour

    - Changement total du système «et pas un changement des hommes»
    - Réunir l’opposition en une alliance pour changer le système
    - Désigner six personnalités nationales «crédibles et compétentes» pour mener et concrétiser ce changement
    -  Créer des radios et des télévisions non contrôlées par le régime
    - Agréer de nouveaux partis et désigner un gouvernement de transition pour préparer des élections présidentielles et législatives anticipées
    - Référendum sur une nouvelle Constitution après un débat avec la société civile
    - Impliquer le secteur privé dans le développement économique.

     


    - Abdelhamid Mehri

    - Supprimer les obstacles qui inhibent la liberté d’expression ou la restreignent.
    - Réunir les conditions nécessaires permettant aux organisations et aux initiatives sociales des jeunes et des élites d’exercer leur droit constitutionnel à exprimer par tous moyens légaux, leurs critiques et leurs propositions.
    - Multiplier les initiatives populaires émanant de la société et soutenant la demande de changement pacifique.
    - Créer des amicales de solidarité contre la corruption.
    - Etablir une évaluation critique et globale du système de gouvernance et de ses pratiques depuis l’indépendance.
    - Etablir des ponts pour un dialogue large avec les forces politiques pour préparer un Congrès national général qui aura pour mission, entre autres, de prendre les mesures nécessaires pour sortir le pays de la spirale de violence.
    Déterminer les tâches et les étapes pour jeter les bases d’un système démocratique et de l’Etat de droit.
    - Etablir une plateforme nationale sur les perspectives du développement national global.
    Etablir une plateforme nationale sur les fondements de la politique étrangère nationale et ses lignes générales.



    - Louisa Hanoune

    - Mettre en place une Assemblée constituante.
    Ouvrir un débat sur le contenu des réformes politiques
    - Créer des comités pour recueillir les revendications des populations de toutes les wilayas et les communiquer aux instances nationales
    - Lancer un débat démocratique sur la Constitution algérienne avant sa révision.
     

     

    - Moussa Touati

    - Dissoudre les assemblées élues et les institutions constitutionnelles
    - Constituer des commissions de gestion des affaires courantes du pays à mandats limités
    - Elaborer une charte nationale pour définir la nature du régime et la soumettre à un référendum populaire
    - Préparer une nouvelle Constitution votée par référendum dans un délai de 45 jours après l’approbation de la charte nationale
    - Election d’un nouveau président de la République.
    - Rejet de toute forme de violence.
    - Avantager le régime parlementaire réputé «plus démocratique».

     

     

    - Coordination nationale pour  le changement et la démocratie  CNCD-Barakat


    - Lutter pour la fin du régime politique actuel et l’édification d’une démocratie réelle, d’un pouvoir civil et d’un Etat de droit
    - Œuvrer pour la consolidation de l’unité nationale dans le respect de la pluralité, de la diversité et des différences
    Lutter contre la marginalisation de la jeunesse
    - Œuvrer et contribuer à la structuration démocratique et autonome de la société et à la promotion du dialogue, du débat démocratique et de la culture de la non-violence
    - Reconnaître la volonté populaire exprimée à travers des élections libres et transparentes comme seule source de la légitimité politique et la nécessité de l’alternance au pouvoir
    - Militer pour la concrétisation du respect de toutes les libertés politiques, syndicales et associatives et pour l’égalité juridique effective entre les femmes et les hommes
    - Lutter contre la corruption sous toutes ses formes et à tous les niveaux

     



    - Comité des citoyens démocrates  et républicains (CCDR) :

    - Rassembler les forces démocratiques et lancer un dialogue entre elles
    - Engager des débats citoyens à tous les niveaux
    - Entamer un travail explicatif de proximité avec les citoyens

     



    - Coordination nationale pour le changement et la démocratie CNCD - Partis


    - Conférence nationale pour désigner un Conseil national de transition démocratique (CNTD) pour un mandat d’une année
    - Le CNTD procédera à la dissolution de toutes les institutions élues et à la nomination d’un gouvernement de transition pour gérer les affaires courantes
    - Le CNTD engagera le pays dans une refondation nationale à travers une nouvelle Constitution à soumettre à référendum
    - Les institutions élues seront reconstruites selon des priorités définies par le CNTD lors des conférences.
    - L’élection de ces institutions se fera dans la transparence et sous observation internationale
    - Le CNTD mettra en place une commission indépendante qui proposera les modalités de restitution du sigle FLN à la mémoire collective
    - Durant la période de transition, l’armée et l’ensemble des services de sécurité seront placés sous l’autorité du CNTD.

     



    - Alliance nationale pour le changement


    - Demander le départ des hommes-clefs du pouvoir pour concrétiser
    le changement
    - Ouvrir les champs politique et médiatique
    - Organiser une conférence nationale pour le changement
    - Elaborer une charte d’honneur de l’opposition et une plateforme
    de revendications politiques
    - Offrir la possibilité aux jeunes et cadres d’accéder aux postes-clés de l’Etat
    - Réaliser la refondation de l’Etat.

     



    - Front du changement national


    - Changer radicalement et pacifiquement le régime
    - Refuser l’instrumentalisation des fondements de l’identité algérienne
    (islamité, amazighité, arabité)
    - Ne permettre à aucune institution de l’Etat, quelle qu’elle soit, d’être
    au-dessus de la souveraineté du peuple, seule source de légitimité
    - Définir clairement les missions constitutionnelles de l’armée
    - Rejeter tout forme de violence «que ce soit dans l’expression ou la gestion des conflits qui traversent la société»
    - Respecter totalement la dignité et les droits de la personne humaine et les libertés
    - Dissoudre la police politique
    - Mettre en place un gouvernement de transition et un conseil consultatif en vue de préparer l’élection d’une assemblée constituante
    - Libérer la création des partis et des syndicats.
     


     

    Fayçal Métaoui
     
     
    © El Watan