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  • ILS ONT PASSÉ LA NUIT À PROXIMITÉ DE LA PRÉSIDENCE Les enseignants contractuels molestés



    Les enseignants contractuels poursuivent leur protestation devant la Présidence. Ils ont passé la nuit à proximité du palais d’El-Mouradia et ne comptent pas rentrer chez eux. L’intégration sans condition ni concours demeure leur ultime revendication.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Ni la colère ni la détermination des enseignants contractuels ne semblent faiblir. Ils ont tenu, hier, pour le deuxième jour consécutif un sit-in devant le palais d’El-Mouradia. Ils refusent de quitter les lieux avant la satisfaction de leur revendication. Celle-ci demeure «l’intégration sans condition ni concours». Ils étaient nombreux à passer la nuit dernière dehors et sont déterminés à occuper le trottoir de l’avenue Pékin menant à la Présidence. «Nous avons été tabassés par les forces de sécurité la nuit dernière. Et cinq d’entre nous, blessés, vont porter plainte. Les forces antiémeute ont intervenu aux environs de 21h00. Devant notre refus, ils nous ont matraqués nous forçant à descendre vers la rue d’à côté où nous avons passé la nuit», racontent les manifestants. Ces derniers sont ensuite revenus le lendemain dans la matinée sur les mêmes lieux. A 10h00, le SG du ministère de l’Education nationale a demandé à recevoir une délégation pour faire une annonce. «Nous avons pensé que nous allons être informés d’une décision émanant du Président à notre faveur autrement nous n’aurions pas accepté de discuter avec la tutelle. Le SG nous a informé que nous ne serons jamais intégrés sans concours, alors que nous, nous ne voulons pas de leur concours bidon», a déclaré Meriem Maarouf, présidente du Conseil national des enseignants contractuels. C’est à ce moment-là que la grogne des manifestants a décuplé et les forces de l’ordre n’ont pas tardé alors à intervenir. Après un moment d’affrontement, les enseignants, assis par terre, ont bloqué la route menant vers la Présidence. «On en a marre des promesses», «Intégration sans condition », «Vous êtes où monsieur le Président ?» autant de slogans soulevés par les protestataires. Cette situation a duré environ une heure avant que les services de sécurité ne décident de disperser les manifestants, lesquels ont, par la suite, occupé le trottoir tout en étant encerclés par les services de sécurité. «Nous n’allons pas bouger sans recevoir une réponse concrète à notre revendication », promettent-ils.
    S. A.