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les journalistes des médias publics revendiquent "plus de libert

  • Les journalistes des médias publics revendiquent "plus de liberté"

    Les journalistes des médias publics revendiquent "plus de liberté"

    Mobilisés à Alger, les journalistes des médias publics (télévision et radio) refusent de cautionner le musèlement de l'information. Ils soulèvent, avec force, «la question de la liberté» au sein de leur rédaction et la nécessité d’ouvrir les médias gouvernementaux au libre débat. «On ne peut pas faire l’impasse sur notre bataille sur la question de l’ouverture des médias publics si nous voulons vraiment faire aboutir nos revendications», disent les journalistes de l'ENTV qui s'indignent que leur propre chaîne «ne daigne même pas couvrir les actions de protestation des journalistes, contrairement aux chaînes de télévision étrangères».
    Ce mouvement n'est pas du goût du gouvernement et des responsables, en dépit du discours séducteur de Nacer Mehal. 
    "Nous dénonçons le comportement policier de la direction qui menace les journalistes de procès-verbaux, tandis que les chefs, rangés de leur côté, sont menacés d'être démis de leur responsabilités", a déclaré à l'AFP un journaliste de la Radio algérienne internationale qui a requis l'anonymat. Selon ce dernier, le directeur a demandé aux chefs de départements de punir les protestataires qui ont été photographiés par les agents de sécurité pendant leur sit-in de quelques heures. "Je suis responsable de la bonne marche de l'entreprise comme de la discipline qui doit régner", a affirmé M. Khelladi, cité par l'agence APS. "En conséquence, a-t-il averti, nous appliquerons le règlement intérieur, dans toute sa vigueur et sa rigueur".