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les relations soutenues des responsables de la dgsn avec les ser

  • resume' de tout les sites cv ali tounsi,les hommelettes qui nous gouvernent

    Ils ont dit de Ali Tounsi Version imprimable Suggérer par mail Hoggar La Direction générale de Sûreté nationale A l'instar de la Gendarmerie et de la Sécurité militaire, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a été prise en charge par hizb França dès 1962, même si différents responsables nommés à la tête de cette institution ont appartenu à l'ALN. Mais depuis le coup d'Etat de juin 1965, la DGSN a connu une stabilité étonnante. En 22 ans, la DGSN a été dirigé par deux responsables seulement : entre 1965 et 1977 par Ahmed Draia (ancien officier de l'ALN) et entre 1977 et 1987 par Hédi Khédiri (arrivé aux frontières algéro-tunisiennes en 1961 de France où il était étudiant). Mais le recrutement des cadres, la formation des officiers de police ainsi que le fonctionnement de cet appareil obéissent à des critères, des méthodes et des pratiques de l'ère coloniale. D'ailleurs, les relations soutenues des responsables de la DGSN avec les services spéciaux français sont bien connues dans les allées du pouvoir. Même si la DGSN est théoriquement sous la tutelle du ministre de l'Intérieur, son directeur général reporte directement au chef de l'Etat et ce depuis 1965. Mais lorsque Zéroual arrive à la Présidence de la République en 1994, c'est un ancien officier de la Sécurité militaire, Ali Tounsi dit El Ghouti, qui est nommé à la tête de la DGSN, mettant ainsi fin à l'autonomie de cette institution en en faisant un appendice de l'armée, elle-même entièrement contrôlée par des anciens de l'armée française depuis 1989. Selon le Mouvement algérien des Officiers libres (MAOL), Ali Tounsi, fils d’un officier de l’armée française établi au Maroc, a été arrêté au maquis dans la wilaya V (Ouest algé-rien) et a été intégré en 1960 au sein du commando « Tempête » dit « Georges » de l’armée française, composé de « supplétifs récupérés » opérant sous les ordres de l’officier français De Saint Georges. Cf. Internet du MAOL : www.anp.org. Extrait du livre : Aux origines de la tragédie algérienne (1958-2000) : Témoignage sur "Hizb França", Abdelhamid Brahimi, Hoggar 2000. *** Courte biographie Ali Tounsi, né en 1934 à Metz, était fils d’un officier de l’armée française. Cet algérien installé en France bien avant la 2ème guerre mondiale est resté dans l’armée française jusqu’à sa retraite. De nationalité double, française et algérienne, Ali Tounsi a été élevé à Meknès au Maroc où son père était en garnison. En 1957, il rejoint la wilaya V. Il est fait prisonnier en 1958. En 1961, on le retrouve au sein du 2ème Bureau de l’armée française à Sidi Bel Abbes. Il a été membre du commando « Tempête » composé de supplétifs récupérés par les services secrets français sous les ordres de l’officier français De Saint Georges d’où l’appellation « Commando Georges ». Au cessez le feu, il est injecté dans l’administration naissante grâce a des relations familiales nouées au Maroc qui ignoraient sa collaboration avec l’armée coloniale, il est enrôlé dans les rangs de l’ANP. En 1983, son engagement avec l’armée française durant la guerre de libération ayant été dévoilé, il est radié de l’ANP. Son passage au sein d’une structure dépendant du ministère de la jeunesse et des sports lui vaut en 1994 une condamnation à une peine de prison pour détournement et dilapidation de deniers et de biens publics. En appel, début 1995, et malgré son intimité avec « la magistrate » siégeant, la peine de prison fut confirmée bien qu’abaissée. De 1995 jusqu’à son assassinat il était à la tête de la Police algérienne. Sources : Divers sites algériens

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