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  • MORT DES DEUX OTAGES FRANÇAIS D’AQMI Des hélicoptères français mis en cause

     

    Des hélicoptères de combat français ont tiré le 8 janvier sur le convoi de véhicules des ravisseurs de deux Français dans le nord du Mali où des épaves calcinées ont été retrouvées, ont affirmé à l’AFP différentes sources maliennes.
    Selon une source sécuritaire malienne, les commandos français, à bord d’«hélicoptères de combat», ont ouvert le feu sur les véhicules, avant de descendre au sol. Cet «assaut final a eu lieu à une quinzaine de kilomètres de la localité malienne de Tabankor (35 km au sud de Ménaka)», selon cette source. «Parmi les véhicules retrouvés calcinés, il y a un gros véhicule 4X4 immatriculé au Bénin», a par ailleurs déclaré une autorité administrative dans le nord du Mali, jointe par l’AFP à Bamako. A Niamey, des témoins du rapt attribué à la branche maghrébine d’Al-Qaîda avaient déclaré que les deux Français avaient été emmenés le 7 janvier au soir par des individus «armés et enturbannés», «à bord d’un 4x4 immatriculé au Bénin». Selon les responsables français, les corps sans vie des deux Français avaient été découverts après l’assaut. Le Premier ministre français François Fillon avait affirmé qu’ils avaient été «éliminés froidement » par leurs ravisseurs. Une source proche de la présidence nigérienne a assuré à l’AFP que «les corps étaient calcinés». Selon une source médicale à Niamey qui a pu voir les corps, les deux hommes «avaient été attachés, les mains dans le dos, et ils avaient des traces noires sur le corps». Une autopsie doit être pratiquée à l’Institut médico-légal de Paris. Parmi les véhicules calcinés retrouvés sur les lieux de l’assaut, «il y avait aussi un véhicule de la gendarmerie nigérienne que les Nigériens sont venus chercher» dimanche, a ajouté la source administrative malienne. Un éleveur malien, de retour du lieu «désertique» où l’assaut a eu lieu, a également déclaré avoir vu «plusieurs voitures calcinées, dont l’une appartenait à la gendarmerie nigérienne». «J’ai vu par terre les restes de gens brûlés, des morceaux humains», a-til ajouté. A Niamey lundi dernier, le ministre français de la Défense Alain Juppé avait réfuté toute «bavure» française. Après l’assaut, avaient été retrouvés morts, avec les otages, «des terroristes et des personnes portant uniforme de la gendarmerie nigérienne ». «A l’enquête d’établir quelle était la raison de leur présence dans les véhicules que nous avons arrêtés», avait déclaré M. Juppé. Selon la source sécuritaire malienne, un 4x4 équipé d’un double réservoir lui permettant de rouler sur un millier de kilomètres était en tête du convoi des ravisseurs, suivi par un pick-up. «On a ensuite retrouvé à bord du pick-up dix caisses de munitions calcinées et des armes», a déclaré cette source. le soir d'algerie