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La santé, colonne vertébrale de la société marginalise' par les pouvoir publique et surout par le ministre de la santé lui méme

 

 

Les citoyens expriment leurs attentes


4.jpgLa santé, colonne vertébrale de la société en danger

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Par Nabila Belbachir

Qualifié de malade, le secteur de la santé devrait être au centre des préoccupations prédominantes du prochain président de la République. Le futur magistrat du pays aura ainsi du pain sur la planche, en ce sens que beaucoup de mesures devront être prises pour, entre autres, prendre mieux en charge des malades. Il suffit d’effectuer une petite visite dans les hôpitaux algériens, notamment ceux de la capitale, pour se rendre compte de la souffrance endurée par les malades, toutes franges confondues. Les établissements hospitaliers de notre pays ressemblent, à n’en pas douter, dans la majorité des cas, à tout sauf à des… lieux où des malades devraient y être soignés. Le secteur de la santé souffre non seulement d’insuffisance structurelle mais aussi personnelle et matérielle. Les citoyens et citoyennes que nous avons approchés au cours de notre visite, interpellent les autorités concernées à prendre en considération la population, à revenu moyen notamment. Cette population ne veut ni gratuité des soins, ni  attentes interminables,  ni chassés-croisés entre différents services et hôpitaux,  mais, elle réclame juste un accès facile et rapide aux soins, avec un accueil à la hauteur. Les malades, disent-ils, méritent d’être traités et soignés avec un équipement performant et adapté. Malheureusement, nos équipements datent, dans leur majorité, des années quatre-vingt et peut-être même plus. Des équipements vétustes et usés dans leur totalité. Les médecins, dans ce cas, se retrouvent désarmés face à la détresse des malades et leurs proches. Dans le cas contraire, plusieurs structures sanitaires ont été dotées d’un matériel sophistiqué mais mal exploité par manque de personnel qualifié. 
Les commentaires divergent et convergent, c’est selon, entre les citoyens malgré le progrès qu’a  connu le secteur de la santé. Celui-ci, selon eux, n’arrive pas à répondre à la demande progressive et croissante du fait d’une démographie constamment en hausse et de l’affluence de patients, aussi bien de la capitale que des autres wilayas. Devant cette situation critique, une politique de santé efficace s’impose afin de répondre aux attentes et aux besoins du citoyen, agacé par l’ignorance et l’indifférence des responsables. Ces derniers sont ainsi appelés à élaborer une étude globale sur le secteur afin de mettre en place une politique de santé nationale. 
«Nous en avons assez d’aller d’un hôpital à un autre pour une hospitalisation, pour des analyses ou, parfois, pour seulement un avis médical», lancera une jeune fille de 25 ans à la recherche d’un  infirmier pour lui «déchiffrer» la lettre de recommandation d’un médecin. Pis, des patients venus de l’intérieur du pays pour une radio au scanner, ont attendu deux heures avant qu’on leur annonce que celui-ci est en panne. Quel espoir reste-t-il à ces gens qui ne réclament que leurs droits ? Des cas pareils sont multiples à voir et à entendre. 
Les difficultés ne s’arrêtent pas là, car le secteur de la santé a connu de véritables perturbations. Grèves cycliques, absence de médecins, manque de matériel, panne d’équipement, pénurie des médicaments et de vaccins vitaux… dont la seule victime est le citoyen.  
Ce qui est le plus inquiétant, c’est l’absence de dialogue entre la tutelle et le corps médical, lequel poursuit son mouvement de protestation appelant au règlement des revendications socioprofessionnelles. Le candidat à la présidentielle qui sera élu devrait répondre aux attentes de la population, en matière de couverture sanitaire du moins.

 

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