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Les praticiens dans la rue le 3 février

 

Santé: imagessinge.jpgLes praticiens dans la rue le 3 février

par Salah C.

En plus du maintien de leur grève ouverte qui est à sa 6e et 4e semaine respectivement pour les praticiens et les praticiens spécialistes de santé publique, les deux syndicats, à savoir le SNPSP et le SNPSSP, ont décidé de mettre en oeuvre leur plan d'action consistant à faire sortir la grève dans la rue avec notamment une marche du CHU Mustapha Bacha en direction de la Présidence de la république, mercredi prochain, en l'occurrence le 3 février. 

C'est ce qu'ont annoncé MM. Mohamed Youcefi et Lyes Merabet, les deux premiers responsables des deux syndicats lors d'un point de presse tenu, hier, en précisant que le même jour, Oran, Ouargla, Annaba et Constantine connaîtront également des marches régionales. Les deux responsables syndicaux ont déclaré: «Nous sommes prêts à assumer les conséquences d'une telle décision. C'est le seul moyen à notre disposition pour faire entendre nos voix». 

Dr Merabet nous a précisé que le seul retour d'écho a été celui de la rencontre organisée à l'initiative des certains groupes parlementaires avec la commission de la santé et des affaires sociales de l'APN, dont les membres se sont engagés à exposer la situation au Premier ministre et au Président de la république. Selon les syndicats, le passage à cette forme de protestation ne veut pas dire que les portes du dialogue sont fermées, mais au contraire, les deux syndicats réitèrent leur disponibilité à revenir à la table des négociations, tout en rejetant catégoriquement les décisions de la tutelle. 

Ainsi, il apparaît clairement que les syndicats qui ont opté pour aller crescendo dans leur protestation, organisent depuis deux semaines des sit-in soit à l'intérieur des établissements hospitaliers, soit devant les sièges des directions de la santé de chaque wilaya, dans le but d'interpeller les responsables locaux du secteur sur la gravité de la situation. 

Sur le terrain, le service minimum est toujours assuré, ainsi que la participation des praticiens à l'acte vaccinal, notamment la campagne nationale de vaccination contre la grippe A/H1N1. Pour les grévistes, il s'agit d'un manque d'engagement de la part de la tutelle, alors que le système national de santé est loin de satisfaire la demande notamment dans la qualité des soins avec des prestations qui demeurent inférieures à celles des années 70 et 80.

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