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La grève des blouses blanches s’éternise

 

La grève des blouses blanches s’éternise

Les malades sérieusement pénalisés à Béjaïa

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De notre correspondant à Béjaïa
Kamel Amghar


La grève des blouses blanches s’éternise : les médecins s’accrochent obstinément à leurs revendications. L’épineuse question de la politique salariale, les statuts particuliers et les régimes indemnitaires figurent en tête de leurs priorités. Le ministère de tutelle estime que les points soulevés dépassent ses prérogatives et renvoie le dossier au gouvernement et à la Direction de la Fonction publique. Ces derniers refusent d’accorder une quelconque légitimité au mouvement de protestation. Le bras de fer demeure entier. Sérieusement pénalisés, les malades et leurs parents s’en plaignent. Après plus deux mois de grève, le Syndicat des praticiens de la santé publique (SNPSP), qui regroupe les généralistes, les dentistes et pharmaciens, rejette toute la responsabilité sur le gouvernement. «Nous avons respecté toutes les procédures réglementaires. Notre plate-forme de revendications et le préavis de grève ont été déposés au mois de juin dernier. On est surpris d’entendre dire que notre action est illégale et de brandir à notre égard la menace des ponction sur salaires. Profondément convaincus de notre cause, nous allons poursuivre notre mouvement jusqu’à satisfaction de nos doléances », explique le docteur Attik, premier responsable du SNPSP à Béjaïa, en précisant que le service minimum est convenablement assuré. Toutefois, les usagers récusent à l’unanimité la qualité des prestations minimales offertes et s’interrogent sur les critères adoptés par les grévistes dans la considération des cas d’urgence. Les médecins spécialistes, qui ont également rejoint la contestation au début du mois de janvier, affichent la même opiniâtreté à se faire entendre par les plus hautes autorités du pays. «Notre mouvement est légitime. Nous sommes disposés à en discuter avec les autorités compétentes. Il y a des tractations pour cela. La commission santé de l’APN, avec laquelle on s’est récemment entretenu, avait promis d’agir dans ce sens», indique le Docteur Derradj, lequel représente le syndicat des praticiens spécialistes (SNPSSP) à travers la wilaya. En attendant une issue viable à ce bras de fer, les citoyens continuent de payer au prix fort l’entêtement des deux parties en conflit.

c'est la faute au ministre qui oppose une farouche mepris du medecin du praticien  tout court et surtout de la population il sont faut completement du peupledilem1.jpg

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