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MATRAQUE COMME RE'PONSE DE OUYAHIA VOUS N'AVEZ PAS HONTE!!!!!!

 

 

images (1).jpgLa matraque pour réponse lorsque on na pas de niveau requis et vous quand vous trompes ca passe et dite des betises ca fluide comme un suppo  mais quands les praticiens se trompent ont va en prison , mais vous non .on me fait pas de politique , mais on revendique un salaire digne de notre statut  300euro par mois et vous 40000euro ou plus pour vous,  dialogue est ouvert pas comme vous ferme' borne's vous allez perdre vous ete averti la,contestation grandissanteimages (2).jpg

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Comme il fallait s’y attendre, les médecins ont été bastonnés, mercredi dernier, à l’entrée de l’hôpital Mustapha Pacha. Plusieurs blessés ont été relevés parmi les manifestants qui ont tenté de sortir dans la rue pour manifester contre le mépris affiché depuis plus d’un mois par les pouvoirs publics face à leurs revendications exprimées jusque-là de manière responsable à travers un service minimum assuré pour ne pas paralyser les hôpitaux et les structures de santé. Comme l’a fait il y a quelques années son collègue de l’Education nationale contre les enseignants, le ministre de la Santé, lui-même médecin de formation, n’a pas hésité à ordonner la charge policière contre les praticiens et les spécialistes de santé publique auxquels se sont joints plusieurs députés du RCD de Saïd Sadi et du PT de Louisa Hanoune.

Oui, il fallait s’y attendre à une telle réaction violente de la part d’un pouvoir politique qui n’a jusqu’à présent su qu’opposer la matraque comme réponse aux préoccupations on ne peut plus légitimes des différentes catégories de citoyens. En effet, une semaine avant la marche avortée des médecins, les « métallos » de Rouiba ont subi le même sort. Il y a assurément quelque chose de cassé entre le pouvoir et les citoyens quand de vénérables « blouses blanches », parfois proches de l’âge de la retraite, sont bastonnées par des policiers antiémeute comme de vulgaires « hooligans », alors qu’ils n’ont pour protester — comme ils le font d’ailleurs depuis des années sans qu’ils ne trouvent une oreille attentive des autorités — contre les mauvaises conditions qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur profession, et ce, au détriment des malades qui sont les premiers à souffrir de la situation catastrophique que connaissent les hôpitaux.

Il est d’ailleurs symptomatique que le plus grand hôpital civil actuellement en service date de la période coloniale, alors que tout le monde – experts y compris – reconnaît qu’il devrait être rasé parce qu’il n’est plus fonctionnel ! Aucune structure aussi importante de remplacement n’est, malheureusement, prévue pour suppléer à l’inadaptation de l’hôpital Mustapha qui abrite le centre anticancer le plus important du pays. Alors que l’on songe à édifier la plus grande mosquée du monde musulman pour un peu d’un milliard et demi de dollars, ne serait-il pas tout aussi souhaitable d’avoir pour seulement la moitié de la somme un ou plusieurs hôpitaux performants et dotés de moyens les plus adéquats pour le traitement du cancer ? La postérité sera sans nul doute tout aussi reconnaissante de trouver des centres de soins performants et modernes à des personnalités ou des dirigeants qu’elle n’oubliera peut-être pas aussi vite que d’habitude.

Malheureusement, on est encore loin d’une telle démarche. Pour l’instant, on se contente de lancer des charges policières contre des médecins qui ne méritent pas un tel traitement, sans jeu de mots mal placé. Oui, l’élite de la nation, que sont les médecins et spécialistes, mériterait un tout autre comportement de la part des pouvoirs publics. Tout comme comme les autres catégories de citoyens en détresse et qui pour toute réponse à leurs revendications ou tout dialogue avec les autorités n’ont droit qu’à la matraque.



Par Reda Bekkat


 

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