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La logique du "coup d'Etat permanent"

La logique du "coup d'Etat permanent"

Publié le 20/09/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
Ouyahia a le droit de choisir et de soutenir le candidat qu'il veut.

C'est sa réputation et celle de son parti, le Randou, le plus grand complexe de fraude électorale du pays, avant même le FLN, qui sont en question.

Violer une Constitution, qui a rarement été appliquée ne devrait pas poser de gros problèmes de conscience aux dirigeants de ces deux partis et à leurs représentants désignés à l'APN et au Conseil de la Nation.

Bouteflika, l'enfant gateux du système, qui n'est pas à un scandale près, verra donc son avant-dernier caprice réalisé et aura sa sucette ( le 3ième mandat ) pour l'amuser, tandis que les politiciens véreux et leurs associés se livrent à coeur joie au pillage de l'argent amassé par le vieux aux dépens du bien être, de la santé et de l'éducation de ses enfants et petits enfants.

Selon le "deal" qui aurait été passé entre les deux hommes et leurs parrains respectifs, en 2014, Bouteflika, si Dieu lui prête encore vie, devrait annoncer son soutien au candidat de la "nouvelle" génération, c'est à dire Ouyahia, qui aura 62 ans.

Lui, qui est déjà grand père serait alors arrière-grand père, s'il mariait son arrière-petite fille à l'âge de 9 ans comme le recommandent, aux Algériens, ses alliés wahabistes de la coalition gouvernementale.

D'ailleurs, Bouteflika, le vétéran , avait cet âge en 1999.

Entre temps, le terrorisme islamiste, la harga, le chômage, la corruption, le régionalisme, les maladies de tous genres, la criminalité et d'autres fléaux et maux sociaux auront fait des centaines de milliers d'autres victimes, qui seront portées au compte Pertes et Profits du bilan globalement désastreux de Bouteflika.

Le peuple "souverain", dont l'indépendance, la liberté d'expression et le droit de choisir librement ses représentants ont été confisqués dès 1962, doit encore attendre car la démocratie nécessite un long et dur apprentissage que ni Bouteflika ni Ouyahia ne sont prêts à entreprendre.

Décidément, on n'est pas encore sorti de la logique dangereuse du "coup d'Etat permanent".


Amine Benrabah

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