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Le Clan d’Oudjda, la Mafia politico-financiére et Cosa Nostra

 

Les très graves scandales de corruption qui défraient la chronique donnent l’impression de laisser imperturbable le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Pourtant, les affaires révélées par la presse ne sont pas des moindres. Par leur ampleur, elles risquent de déstabiliser sur le long terme un pays déjà très affaibli par le terrorisme islamiste et, qui plus est, est montré du doigt sur la scène internationale pour sa gabegie, l’incompétence de ses dirigeants et sa perte de crédibilité. Une situation qu’il n’avait pourtant pas connue dans les années 1990, alors que les caisses de l’Etat étaient vides, qu’il était presque en état de cessation de paiement à cause de la dette et que le GIA et l’AIS imposaient leur horrible loi à travers toute l’Algérie.

Le chef de l’Etat aurait dû sortir de sa réserve pour diverses raisons, la première étant qu’il est le premier magistrat du pays. Mais surtout, les ministres impliqués dans ces scandales font partie de ces hommes qu’il a lui-même ramenés, parfois de l’étranger. Saïd Barkat, dénoncé par Al Khabar Al Ousbouî pour sa gestion douteuse du PNDA lorsqu’il était ministre de l’Agriculture ? Silence radio. C’est un ami du Président qui n’est apparu sur la scène politique qu’en 2000. El Watan révèle qu’un truand international, trafiquant d’armes de son état, a failli assister à une réunion interministérielle avec MM. Abdellatif Benachenhou, ministre des Finances, Chakib Khelil, ministre de l’Energie et PDG de Sonatrach, Mohamed Bedjaoui, ministre des Affaires étrangères et enfin Amar Ghoul, ministre des Travaux publics.

Finalement, l’homme a été écarté. Est-ce une atteinte à la sécurité nationale ? La justice, prompte à s’autosaisir pour poursuivre un journaliste quand elle le juge ses écrits diffamatoires, est entrée dans un coma total. Aucune autre autorité ne s’est manifestée pour essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de cette incroyable affaire. La Présidence, surtout, aurait dû s’en inquiéter parce que les hommes cités font partie du premier cercle présidentiel. Bouteflika a préféré garder le silence, une attitude qu’il a déjà observée dans d’autres scandales qui ont touché les institutions nationales comme les affaires Khalifa, BCIA, BCR doublée celle-là d’une affaire d’espionnage dans laquelle était impliqué le principal accusé, Ould Kaddour, qui est aujourd’hui en liberté.

La corruption a pris des dimensions inégalées depuis une dizaine d’années et, dans chaque cas, l’entourage direct du Président est cité. Pourtant, jamais il n’y a eu de sanction, ce qui était apparu comme un encouragement à la rapine et à la dilapidation des biens de l’Etat. A croire que le système a décidé de faire de la corruption un moyen de gouvernance pour neutraliser ceux qui sont en haut de l’appareil. Même si cela devait pourrir toute l’Algérie et l’enfoncer définitivement afin qu’elle ne se relève jamais.

C’est malheureusement ce qui est en train de se produire. Et les grands corrompus ont assuré d’ores et déjà leur avenir de l’autre côté de la Méditerranée. Cela s’appelle un complot. C’est peut-être pour cette raison que Bouteflika n’a rien à dire aux Algériens.

EL Watan

Commentaires

3 Messages de forum

  1. Il a tout à fait la gueule de l’emploi, le Beskri... !

    Il a détourné les 70 % octroyés au secteur agricole, en faisant bénéficié pleinement sa wilaya, à tel point que Boutef s’était demandé "comment cette wilaya a bouffé, à elle toute seule, tous les bénéf... hein, dis-moi ? Lui a-t-il dit, très benoitement" !!! La patate était et est toujours, comparable au lingot d’or.

    Notre docteur a plongé tout le secteur médical et pharmaceutique dans la déchéance, en faisant languir les professionnels avant de leur délivrer des autorisations d’approvisionnement.

    Boutef est finalement trop con, celui qui payera les pots cassés, ça sera bien lui d’une manière ou d’une autre !

    Il semble qu’il s’en est tiré à bon compte.

    kabyle judeo-chrétien répond :

    Mme la photo n’est pas celle de la vermine de biskra,barkat le nauséabond, mais de pierre falcone le natif d’alger,le marchand d’armes ,l’ami des maffieux qui se sont emparés du pétrole du pauvrepeuple dit algerien......

  2. ha ha ha, sacré El Watan ! pourquoi tant de grincements de dents ? tout cela est la norme chez les Ali Baba voyons ! la razzia a commencé voilà bientôt 50 ans !

    «  Par leur ampleur, elles risquent de déstabiliser sur le long terme un pays déjà très affaibli par le terrorisme islamiste : ha ha ha !!! en pays arabo-islamiste il n’y a pas de "terroristes islamistes". il n’y a que des "serviteurs" de allah-l’égorgeur. "tuez et faites du butin"... Ceux qui sont qualifiés de corrompus et les égorgeurs en kamis ne font qu’obéir à ce principe gravé dans la pierre noire. On est muslim ou on ne l’est pas !

    qui plus est, est montré du doigt sur la scène internationale pour sa gabegie, l’incompétence de ses dirigeants et sa perte de crédibilité. Une situation qu’il n’avait pourtant pas connue dans les années 1990, alors que les caisses de l’Etat étaient vides, » (…) : ha ha ha ! que faire avec des "caisses vides" ?... y voler du vent ? pfff !

    le GIA et l’AIS imposaient leur horrible loi à travers toute l’Algérie. : foutaise ! "l’horrible loi" est celle de mahomet ! imposée à tous par les ben bella-Boumedienne !

    la loi de mahomet : "tuez et faites du butin" ! alors stop la chialante !

    je dis bravo à ces roublards qui se sont gavés avant de "passer à l’ouest" !

    ils n’ont pas d’autre moyen pour se tirer de ce cloaque.

    l’algérie mahométanne n’a qu’un destin : croupir dans l’islamisme avant que le sort qui lui revient ne le lui file un coup de talon sur la tête pour l’achever !

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