Par : Outoudert Abrous
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Entre le serment d’Hippocrate du médecin et la mission du service public de l’État, un juste milieu n’est pas impossible mais pour ce faire, il faut d’abord un dialogue entre les deux parties et un débat ouvert et en même temps contradictoire pour faire la part des choses.
Les établissements hospitaliers sont donc le reflet de la considération accordée à ceux qui y exercent : les médecins du secteur public. Ces derniers, après trois mois d’âpres luttes contre la tutelle, se sentent quelque peu abandonnés à leur sort, contrairement aux travailleurs de l’éducation qui ont eu quelque part gain de cause. Il faut reconnaître que le responsable de ce dernier secteur est allé sur le terrain, a reçu les syndicats et négocié avec eux. La médiatisation ayant fait le reste. Ce qui n’a pas été le cas pour le ministre de la Santé qui a fermé les grilles de son département pour ne pas entendre des doléances légitimes.
Il est inconcevable qu’un médecin, même généraliste, ne dépasse pas les 50 000 dinars, y compris les gardes dont la prime n’arrive pas à couvrir le repas pris en dehors de chez lui. C’est un exemple de salaire de la santé.
Avec un cursus d’un bac +7 (pour les généralistes) et +12 pour les spécialistes obligés de passer par un concours assimilable à un parcours du combattant, le spécialiste de la santé se retrouve en fin de course avec un salaire mensuel équivalent à ce que gagne un gardien de parking ou un maître d’hôtel comme pourboires. La comparaison n’est pas à faire avec leurs confrères mieux lotis dans le secteur privé où la normalisation des différents actes tarde à pointer du nez. Comment alors leur en vouloir de refuser des affectations loin de chez eux où ils trouvent au moins la chaleur familiale ?
Entre le serment d’Hippocrate du médecin et la mission du service public de l’État, un juste milieu n’est pas impossible mais pour ce faire, il faut d’abord un dialogue entre les deux parties et un débat ouvert et en même temps contradictoire pour faire la part des choses. Toutefois, ce n’est pas en utilisant un ton menaçant et en jetant l’opprobre sur le corps médical qu’il accuse, en généralisant, d’exercer dans le privé que le ministre arrivera à faire baisser la tension. Au contraire, il ne fait qu’envenimer les choses. Si on avait reproché aux enseignants de prendre les élèves en otages, n’est-il pas de même pour les médecins qui privent les plus nécessiteux, ceux qui font appel aux hôpitaux, de soins ?
La balle est dans le camp des pouvoirs publics pour amorcer un dialogue de gens mûrs et sensés et ne pas répondre par la menace verbale et physique.
Commentaires
BLED MICKEY
DOMMAGE !!!!!!!
un ministre et de surcroit un médecin qui se prend au dessus du lot superman !
une société civile indifférente
un pouvoir manipulateur
ya allah ya allah ya allah
ALGERIE EST UN PAYS DICTATURE OPPRESSION ?BOUTEF LE NAIN EST VENNU POuR SE VENGER SUR UN PEUPLE A QUI ONT CONFISQUE4 LES FUSILS ET INSTAURE L4ETAT DE SIEGE QUI DURE DEPUIS 20 ANS
le gia est une creation du pouvoir ,la justice est corrupu non assistance a peuple en danger c'est affaire de l'onu les innocent en prison et bandit les violeurs dehors
doit ton laisser un voleurs a la tete du pays vous vous rappeller l'emmission quite au doule quel est le ministre le plus riche d'afrique la reponse c'etait bouteflika 13 milliards de dollars ca veus tout dire a bientot
Avec ses menaces le ministre n a fait que nous persuader de son incapacité a régler les problémes de la santé publique UN conducteur de train ungardien de parking ou un hotelier qui gagnent autant sinon mieux qu un spécialiste ça donne une idée sur l échelle des valeurs dans notre pays Pauvre Algérie Mais ou va t on comme ça Vers la privatisaion apparament
si ca continue comme ca on va importe' des chinois ds le batiment et la sante' si ou mois on nous retribue a la facon quatarie ou saudi importe' des asiatique et eux ils ne travaille pas quesqueseque 30million -c'est une houma fi chinois tiens un canton mais boutef ne veut pas ca c'est une revenge sur le peuple qui a voulu parsequ'il revient d'un long parcours du desert quatariote andek hssifa 99 ma3 l'armee' ou bekhir lahla rahmou ou cha3b uouache darlek ya sarak ou ya atika le jour ou ta pose' les piends en algerie mon che mario bross tu la coule' que les scandale et circulation chhadli conduit autre conduit zarwal et toi accapare tout un trancon pour toi tout seul ta pas de permis je croit pauvre imbecile que tu es va chez toi ,on viendra pas a ton enterment tahyia moudjahidine ou lefhoula li matou a3ala djazaire ou haragua ou les trrorirte ta3 fis machi ta3 GIA yakadmou ma3 ouvoir a bientot ya mounafikine