on en parle ....
L'intersyndicale des praticiens de la Santé publique a choisi de geler son mouvement de grève après une consultation des bases au niveau de 37 wilayas. Les menaces de révocation faites par le ministre de la Santé publique ont bien entendu joué dans la décision. Tout comme cela a été le cas pour la grève des enseignants. Dans les deux cas, les autorités ont agité la menace de la répression contre les grévistes.
Les syndicats, autonomes bien entendu, ne devraient pas voir dans ces arrêts de mouvement de grève un échec. Le fait qu'ils aient eu, dans les deux cas, le soutien effectif des personnels est, en soi, la preuve éclatante qu'ils sont, malgré le pouvoir, des acteurs majeurs de la vie sociale. Il n'y a pas d'échec quand on réussit à affirmer son existence dans une adversité aussi grande et que l'on va à contrecourant d'un autoritarisme fermement décidé à être le tuteur de tous, y compris de l'opposition et des syndicats. Que ce soit chez les enseignants ou chez les praticiens de la santé, le combat des syndicalistes a contraint le pouvoir à montrer un visage répressif qu'il n'aime pas trop exhiber. Le système algérien tient énormément à sa façade. Que des syndicats combatifs le montrent peu respectueux du droit reconnu par les traités internationaux et la Constitution, de s'organiser et de défendre des droits sociaux dans le cadre de la loi, ne peut que lui déplaire. La combativité des syndicats l'y contraint.
Ces syndicats sont néanmoins durablement présents malgré plus de deux décennies d'entraves et de manœuvres léonines. C'est un phénomène sociopolitique non désiré par le pouvoir qui s'est imposé. Beaucoup ont constaté que les syndicats autonomes ont subi le même «traitement» que les partis politiques et ont connu les mêmes mystérieuses opérations de «redressement» ou de «rectification».
Si pour les partis politiques, l'effet est radical - qui se soucie du congrès du FLN ou du MSP en dehors de journalistes agissant par impératif de fonction ? -, le traitement n'a pas fonctionné pour les syndicats autonomes. L'explication est simple : les syndicats autonomes répondent à une demande réelle et forte. Tellement forte qu'une direction syndicale complaisante est vite repérée et donc grillée
La combativité des syndicats est clairement l'expression, assagie, d'une très forte radicalisation des personnels concernés. Cette radicalisation restera longtemps présente, les motifs d'insatisfaction restant forts et constamment amplifiés par les turpitudes entourant la gestion des biens publics.
Le pouvoir aurait tort de croire que la répression et les menaces de répression contre les syndicalistes vont lui apporter de la tranquillité. Si on a chaque jour la preuve de la capacité du pouvoir à rétablir - en le démultipliant - le parti unique, on constate aussi que le retour au syndicat unique est constamment contrarié par la volonté des salariés d'avoir leurs propres représentations.
Les derniers mouvements de grève qui ont été fortement suivis devraient cependant engager les syndicats à une réflexion sur les tactiques. Les enseignants, même s'ils ne doutent pas de la légitimité de leur action, auraient dû prendre en compte la montée des inquiétudes des parents d'élèves. Même si les autorités ont joué sur cette fibre, elle n'en était pas moins une réalité. En d'autres termes, les syndicats doivent apprendre à gérer leur mouvement. Savoir s'arrêter à temps pour rebondir plus tard, en fait partie. Les syndicats le savent désormais. Ils accumulent.
par K.Selim / Le Quotidien d'Oran
http://www.lequotidien-oran.com
En plus de ces actions, les deux syndicats ont opté pour la saisie avec dépôt de plainte au niveau des organisations internationales, notamment l’OIT, ainsi que la saisie de la Ligue des droits de l’homme pour lui faire part des dépassements enregistré durant la protestation et aussi pour la transgression par les pouvoirs publics des droits de grève et des libertés syndicales
http://www.elwatan.com/Gel-de-la-greve-et-maintien-des
Les représentants du SNPSP et du SNPSSP ont, dans une conférence de presse animée hier à Alger, promis de renouer avec la protesta si les pouvoirs publics continuent d’ignorer leur plate-forme de revendications. «Nous accordons un délai raisonnable aux pouvoirs publics afin qu’ils satisfassent nos doléances, faute de quoi, nous reviendrons à la protestation. »
http://www.lesoirdalgerie.com
Même si les syndicats reculent devant ce nouveau bras de fer avec la tutelle, ils ne capitulent pas. Car toujours attachés à leurs revendications, ils ont l’intention de continuer le combat en menant plusieurs actions. La première consiste en la tenue, dès le samedi 3 avril, d’un rassemblement au niveau de l’hôpital Mustapha.
http://www.liberte-algerie.com
أعلنت نقابتا الأطباء الممارسين في الصحة العمومية عن تجميد إضرابهما المفتوح الذي شرع فيه منذ 4 أشهر، وقررت استئناف الاعتصامات الاحتجاجية بدءا من السبت القادم داخل مستشفى مصطفى باشا، كما أكدت النقابتان مقاطعتها لجلسات الصلح ''الشكلية'' مع الوزارة الوصية إلى غاية عودة مسؤوليها إلى ''جادة الصواب'' واعتمادهم أسلوب الحوار الحقيقي الذي يقود إلى تجسيد أرضية المطالب.
http://www.elkhabar.com/quotidien/index.php?idc=55&ida=200062
وقررت النقابتان مقاطعة وزارة الصحة وعدم إجراء أي اتصالات أو اجتماعات أو مراسلات معها إلى غاية انطلاق حوار جدّي حول مطالبهم الاجتماعية والمهنية، شرط أن لا يكون حوارا شكليا أو حوارا فارغا. كما قررت النقابتان عقد تجمعات وطنية، أولها سيتم تنظيمه يوم 3 أفريل المقبل بمستشفى مصطفى باشا
http://www.echoroukonline.com/ara/national/50013.html
قررت نقابة الممارسين العامين للصحة تجميد الإضراب الذي دام أربعة أشهر كاملة، ورفع شكوى لدى التنظيمات الحقوقية العالمية والوطنية ومنظمة العمل الدولية، تنديدا بالإجراء الردعي الذي اتخذته وزارة الصحة في حقهم، مؤكدة أن احتجاجات الأطباء لن تتوقف عند هذا الحدث، حيث سيعاودن تنظيم تجمعات احتجاجات بداية من هذا السبت أمام مستشفى مصطفى باشا بالعاصمة، زيادة إلى مقاطعات كل الاتصالات مع وزارة الصحة، وكذا الاتفاق على حمل وبداية من اليوم شارات سوداء مع التهديد بالعودة إلى الإضراب في أي وقت.
http://www.al-fadjr.com/ar/national