Yes, we can’t
Yes, we can’t
Une fois obtenues les informations sur l’attaque sanglante, Obama et son pays réagirent comme d’habitude, c’est-à-dire qu’ils se mirent contre tout ce qui pouvait culpabiliser officiellement Israël.
Dès le forfait sioniste en Méditerranée connu, le président américain Barack Obama demandait à connaître le plus rapidement possible et dans le détail comment les « commandos» de Free Gaza s’étaient rendus coupables d’avoir forcé la seule force « démocratique» du coin à les attaquer et à en tuer presque une vingtaine. Une fois obtenues les informations sur l’attaque sanglante, Obama et son pays réagirent comme d’habitude, c’est-à-dire qu’ils se mirent contre tout ce qui pouvait culpabiliser officiellement Israël. Obama, toucher à un cheveu d’Israël et contrarier les tuteurs de l’AIPEC ? Son parcours ne démontre aucune prédisposition au suicide. « Yes we can’t» , pourrait-il dire, lui qui promettait de nous décrocher la lune et que nos dirigeants faisaient semblant de croire. Les Etats-Unis se sont donc prononcés contre la « mission d’enquête» décidée et adoptée hier par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Obama douterait-il vraiment d’une bestialité sioniste dont la notoriété a fini par surclasser celle yankee au Vietnam ? En ce moment même un bateau irlandais brave la soldatesque sioniste et se dirige à son tour vers Gaza. Il porte le nom chéri de Rachel Corrie, cette jeune juive américaine morte à Gaza écrasée volontairement par un bulldozer sioniste. Elle n’avait en possession ni RPG, ni rasoir, ni même une tire-boulette. Elle voulait l’empêcher pacifiquement avec ses seules petites mains de passer et d’aller démolir la maison d’un médecin palestinien. Obama ne peut méconnaître le geste de cette jeune martyre devenue symbole comme il ne peut méconnaitre la réalité qui dit que les Etats-Unis couvrent l’aveuglement d’Israël, lui assurent l’impunité et n’ont donc, aux yeux de nos masses, plus grand-chose à faire dans la région. Ils ne sont pas justes, ne peuvent favoriser une solution juste et il devient suicidaire pour le monde arabe de maintenir en vigueur une proposition de paix qui n’a fait qu’encourager Israël à imposer sa solution aux Palestiniens et aux 21 gouvernements qui meublent la Ligue arabe. L’ouverture d’un passage a été leur geste le plus héroïque, ce qui est assez significatif. M . Z.
mohamed_zaaf@yahoo.fr