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Les transports en accusation

Les industriels algériens ne cachent plus leur impatience face aux insuffisances du pays en matière d’infrastructures logistiques, qui représentent 70 % des coûts de transport. « Acheminer un conteneur de l’Asie vers les États-Unis coûte six fois moins cher (500 euros) que de le transporter de l’Europe vers l’Algérie (3 000 euros). Qui plus est, à défaut de conteneurs, nous sommes souvent contraints de charger nos produits sur des vraquiers », assure un entrepreneur privé algérien. Quant aux transporteurs routiers, ils déplorent notamment de ne pas trouver de camions réfrigérés en état de marche pour acheminer d’Alger à Hassi Messaoud les marchandises nécessaires aux 500 000 repas distribués chaque jour dans les champs pétroliers. En réponse, des investissements sont prévus. La société La Flèche bleue, qui transporte 100 % des produits Castel en Algérie, a un projet de plateforme frigorifique de 2 000 m2. De son côté, le groupe Cevital prévoit de construire deux entrepôts de 80 000 m2.

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