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Nos enfants sont les otages et les cobayes du clan d'Oujda

Au lieu de taxer les enseignantes voilées parce que certains voudraient peut-être les voir sexy voire dénudées pour assouvir leurs fantasmes érotiques, braquez donc vos regards du côté de ministre qui passe son temps à demander aux inspecteurs de lui dresser chaque mois un état d'avancement dans les programmes. Mais c'est quoi un programme si notre brillant ministre avait un seul neurone de valable dans sa cervelle? Depuis qu'on la mission d'un enseignant s'évalue-t-elle sur la base de la progression dans ces programmes avilissants que ces despotes imposent à nos enseignants et à nos enfants? Nos enfants qui sont aussi ceux des enseignants sont les otages et les cobayes du clan d'Oujda. Je l'ai souligné dans ma première réaction: même les écoles privées sont sommées de servir le même menu que celui imposé à l'école publique c'est la preuve que le système politique refuse une autre école qui puisse faire de l'ombre à celle qu'ils nous ont conçues pour qu'ils demeurent à jamais les maîtres et nous leurs esclaves. Les parents qui payent, rubis sur ongle, les études de leurs enfants ont-ils soufflé mot? Ces politiques de circonstance qui savent juste nous rappeler leur constats noirs à l'occasion d'un regroupement exceptionnel ont-ils ouvert la gueule? On a vu au Pakistan des magistrats et des avocats dans une procession populaire pour faire tomber le régime les nôtres, privilégiés, s'en contrefichent éperdument. Nos artistes, nos écrivains, nos sportifs, sont tous soumis et prêts à chanter" Maak Ya El Waquef"

Alors, ne vous leurrez pas chers messieurs, haineux envers les enseignants. Si vous voulez une révolution, passez à l'action. L'enseignant ou le médecin même s'ils sont broyés par l'arsenal répressif de ces apatrides fous d'argent et du pouvoir, on peut leur reconnaître qu'ils ont eu le culot de faire une grève. Qu'on arrête d'évaluer à tort ou à travers l'enseignant, le médecin etc...Je comprends bien la détresse de nos jeunes qui ne digèrent pas que des instituteurs aient pu accéder à cette profession il y a trente ans avec un niveau d'instruction dit très modeste. Encore faut-il le démontrer car parmi les licenciés actuels en français ou en Arabe, sans exagérer, il y a beaucoup qui viennent se recycler en côtoyant les vieux briscards du métier même si une certaine opinion les place dans la ligne de mire de l'invective populaire. Un bon diplôme, cela tout le monde le sait, ne veut pas dire forcément un cadre performant. La preuve; ces mêmes licenciés viennent toujours se ressourcer en puisant dans la fontaine des parents ou des collégues anciens. Si on veut une école d'élite, qu'on arrête d'orienter tous nos étudiants en droit et en médecine. Mais bon comme dans notre société, la profession de cheikh est caricaturée parce que ça gagne des miettes tous les parents poussent leur progéniture vers les facultés de droit et de médecine.

Une dernière chose à vous ajouter: attendez donc que ces instit méprisés s'en aillent et le Vizir Benbouzid les remplacer par des cadres de la génération montante vous allez voir la calamité!Je ne nie pas non plus qu'il y a des enseignants médiocres voire nuls au point de nas savoir rédiger une phrase cohérente. Mais comme un enseignant chevronné qui s'est battu une carrière durant à se surpasser pour enseigner ses disciples, le nulard a touché sa paie et gravi les échelons à la différence qu'il l'a fait un peu moins vite. Qui est responsable quand un bras cassé a pu faire carrière dans l'enseignement tout peinard? Certainement tout le monde, chers amis. Si c'est vraiment voitre pays, pourquoi avez vous ignoré qu'un tel désastre s'est produit? où est l'état, vos élus, ces inspecteurs coureurs de jupons et ces directeurs d'académies bien scotchés à leurs fauteuils pivotants et entourés de secrétaires aux seins dépassant?

FARID M.

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