Dans une mise au point adressée au matindz, le colonel Mohamed Samraoui, réfugié en Allemagne confirme le contenu des écoutes publiées par le site Rue89 et dont nous fait état ce matin.
" Je confirme enfin que les propos rapportés par l´article paru dans Rue 89 sont authentiques.
Sachant que l´affaire Mecili est toujours en cours d´instruction, je ne peux malheureusement pas révéler l´identité de « Mustapha » qui est un ami de longue date pour qui j´ai du respect et de la considération.
Ce dernier m´avait contacté sur insistance des généraux Toufik et Attafi, mais je suis resté inflexible à l´appel des sirènes ou pour être plus précis, tant « à la carotte qu´au bâton ».
Je jure devant Dieu en ce mois sacré du Ramadhan que tout ce qui est écrit ci-dessus est vrai."
En revanche, Samraoui dément le message à Bouteflika.
" Je tiens à répéter pour la dernière fois que je n´ai JAMAIS adressé quoi que ce soit au président Bouteflika ou à un quelconque service de la Présidence de la République."
La mise au point de M. Samraoui
Je tiens à répéter pour la dernière fois que je n´ai JAMAIS adressé quoi que ce soit au président Bouteflika ou à un quelconque service de la Présidence de la République.
Je suis d´ailleurs surpris que malgré un démenti, le journal Le Matin continue dans ses délires.
Si la première et la seconde partie de l´article que publie ce journal peuvent être considérées comme fondées, la troisième par contre n´est que pure affabulation, à moins que l´auteur dudit papier ne soit victime d´intoxication ; et alors je suis en droit de me demander à quel dessein cherche-t-on à induire en erreur l´opinion publique ? Pourquoi tant d´amalgames et de mensonges éhontés ? Est-ce dans le seul but de me nuire et de me discréditer ?
S´il s´agit de provocation, alors c´est raté ! La guerre des clans entre mafieux ne me concerne ni de près ni de loin.
Dans le cadre de l´affaire Mecili, je ne me tiens qu´à ma conscience, et les tentatives du DRS cherchant à modifier mon témoignage n´auront aucun impact sur ma volonté et ma quête de vérité et de justice.
Je tiens aussi à préciser que je n´ai jamais rencontré en Allemagne ou ailleurs ce Mourad Halouane (que je ne connais d´ailleurs pas), pour la simple raison que ma rupture avec le DRS est consommée depuis belle lurette. Si mes souvenirs sont exacts, la dernière fois que j´ai rencontré un cadre du DRS remonte à juillet 2002 lors du fameux procès de la « sale guerre ».
Brader mes principes contre une amnistie ! Ca se voit que le journaliste qui a commis l´article ne me connaît pas.
Je confirme enfin que les propos rapportés par l´article paru dans Rue 89 sont authentiques.
Sachant que l´affaire Mecili est toujours en cours d´instruction, je ne peux malheureusement pas révéler l´identité de « Mustapha » qui est un ami de longue date pour qui j´ai du respect et de la considération.
Ce dernier m´avait contacté sur insistance des généraux Toufik et Attafi, mais je suis resté inflexible à l´appel des sirènes ou pour être plus précis, tant « à la carotte qu´au bâton ».
Je jure devant Dieu en ce mois sacré du Ramadhan que tout ce qui est écrit ci-dessus est vrai.
Le 28.08.2010.
M. Samraoui