Par : Nabila Saïdoun
“Nous venons de finaliser et de signer notre premier accord collectif qui fera date dans l’histoire d’Air Algérie. Il concrétise et réaffirme l’esprit de solidarité entre les différentes catégories socioprofessionnelles qui œuvrent au sein de l’entreprise Air Algérie”, lit-on sur le communiqué du syndicat national de l’entreprise, transmis lundi à notre rédaction, en guise de soutien à la compagnie.
Contacté par nos soins pour
de plus amples informations, M. Khodja, secrétaire général du syndicat, a précisé que cela porte, entre autres, sur le renouvellement, récent, du conseil syndical et la nature des relations qui prévalent actuellement avec l’entreprise, dénuées de toute tension. “Il y a certainement des choses à régler et même beaucoup de choses, mais tout se fera en interne. Il n’y a pas de raison pour que ça soit déballé publiquement puisque la direction est à l’écoute”, dira-t-il, tout en reconnaissant que la compagnie a besoin de s’améliorer et qu’il demeure bien des efforts à faire pour atteindre la performance. Par déduction, le syndicat préfère faire profil bat en ce moment de crise que vit actuellement la compagnie, après avoir fait l’objet de plusieurs écrits de presse faisant état du risque pour Air Algérie de figurer sur la liste noire des compagnies interdites de vol dans le ciel européen, si elle ne se conforme pas aux normes de l’aviation civile dans l’espace de l’UE. Le P-DG de la compagnie, en l’occurrence Wahid Bouabdallah, s’est prononcé sur la question (voir Liberté du 1er septembre 2010 s’expliquant, ainsi, d’une part, tout en écartant cette éventualité, d’autre part. “Ces derniers temps, nous assistons à un déploiement d’attaques prenant pour cible notre entreprise et, à travers elle, l’ensemble des travailleurs et particulièrement les compétences et qualifications de nos centaines de techniciens”, écrit plus loin le syndicat, réfutant tout ce qui est rapporté à ce propos, à son corps défendant “ces dernières de fondements ayant pour objectif de semer la confusion et de porter atteinte à l’image de marque de notre compagnie, soit par des prétendus avis techniques de professionnels avisés, soit par la diffusion et l’amplification d’informations émanant d’organismes étrangers qui s’inscrivent dans une procédure normale que leur confère leurs attributions”.
Tout en reconnaissant certaines lacunes se rapportant à la compagnie, notamment en ce qui concerne le nombre des aéronefs qui permettrait de faire face à la demande, surtout, durant les périodes de pointe, le syndicat estime que des défis sont relevés grâce à la conjugaison d’efforts de l’ensemble des collectifs de l’entreprise. “Nous assistons à l’assise d’une nouvelle politique de l’entreprise où les efforts de tous convergent vers un seul objectif : l’entreprise”, précise le syndicat, exprimant, en définitive, un soutien inconditionnel à la direction dans sa démarche actuelle, qui s’inscrit dans l’optique d’un véritable plan de développement. “Cette politique nous la soutenons et l’accompagnerons car elle intègre le travailleur dans sa dimension sociale, et qu’elle tend vers l’amélioration constante de ses conditions de vie et de travail, qui sont intimement liées à la croissance de l’entreprise”.