L'arrestation du militant anti-corruption Djilali Hadjadj vient de soulever un tollé international.
Reporters sans frontières (RSF) et Transparency International (TI) ont exprimé mercredi leurs "profondes préoccupations" et leurs "inquiétudes" suite à cette arrestation dont personne n'arrive encore à comprendre les tenants et les aboutissants.
"Les autorités affirment que l'arrestation de Djilali Hadjadj fait suite à un différend d'ordre privé, sans lien avec ses activités journalistiques et militantes. Toutefois, au regard des moyens disproportionnés déployés par les autorités pour un simple litige de droit commun, on peut s'interroger sur les motivations réelles de certains secteurs du gouvernement", a souligné mercredi dans un communiqué RSF.
"Reporters sans frontières est en effet inquiète que cette accusation soit un prétexte pour faire taire un homme qui n'a eu de cesse de dénoncer la corruption en Algérie", confie encore RSF qui avoue ne pas comprendre ce la Justice reproche réellement à ce militant connu pour sa probité et son engagement.
De son côté, Transparency International a affirmé également mercredi, dans un communiqué, sa "profonde préoccupation" dans cette affaire et appelle vigoureusement le gouvernement "à garantir sa sécurité et à respecter le code de procédure criminel du pays".
Une fois encore, l'Algérie ressurgit sur la scène internationale par la biais de ses harcèlements judiciaires dirigés à l'encontre des journalistes et militants des droits de l'Homme.