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Où est passé le ministère de la Solidarité nationale ?

Fermeture prochaine du centre des IMC de Bordj El Kiffan

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   	Le centre risque la fermeture

Le centre psychopédagogique dédié à la prise en charge des enfants IMC (infirmes moteurs d’origine cérébrale) est fermé.

Les parents d’élèves demandent la récupération du centre par le ministère de la Solidarité nationale. Le centre psychopédagogique dédié à la prise en charge des enfants IMC (infirmes moteurs d’origine cérébrale) de Bordj El Kiffan n’ouvrira malheureusement pas ses portes cette année. En effet, à l’heure où tous les établissements scolaires entament une rentrée ordinaire, marquée par une atmosphère festive et joyeuse, les élèves du centre, eux, se sont vu signifier un retour déplorable chez eux, car la structure ne peut désormais plus les accueillir, faute de moyens financiers.

«Nous avons longtemps appréhendé cette situation extrême, celle de voir le centre fermé et nos enfants livrés à eux-mêmes. Nous y sommes enfin de compte arrivés, et la faute incombe aux pouvoirs publics qui ont négligé les multiples appels de détresse des parents, qui, des années durant, n’ont pas cessé de réclamer une prise en charge effective de leurs enfants, à l’instar de tous les enfants algériens», se désole un parent d’élève.

Dans une lettre adressée au président de la République, les parents lancent un ultime appel aux hautes autorités du pays afin qu’elles interviennent en faveur de leurs enfants, qui seront désormais contraints à un enfermement forcé. «Si la fermeture du centre venait à être confortée, ce sera la catastrophe pour les élèves et leurs parents», se désespèrent nos interlocuteurs, en ajoutant, «car, le centre qui attire de multiples convoitises de personnes sans scrupule aucun finira, si rien n’est fait, par fermer, et donc par perdre sa vocation initiale».
Pour rappel, le centre a été longtemps géré par une association qui ne percevait d’ailleurs aucune forme d’aide de la part des pouvoirs publics.

Composée essentiellement de parents d’élèves, cette association effectuait un énorme travail de collecte de dons en nature ou en argent qui permettaient d’assurer le fonctionnement du centre. Les âmes charitables se faisant de plus en plus rares, l’association n’a alors plus perçu d’aide deux années durant. «Faute de subventions, nous sommes arrivés au point où même les salaires des monitrices n’ont pas été payés depuis plus d’une année», nous assure-t-on. Ces animatrices ont toutefois refusé d’abandonner ces enfants à leur triste sort et ont continué à travailler sans être payées, et ce, pendant une bonne partie de l’année dernière.

Le centre, qui ne peut assurer une prise en charge ordinaire pour ses employés en termes de salaires, nécessite également pour son fonctionnement un budget conséquent devant régler tous les problèmes entravant sa marche, et pour cela, les parents d’élèves, qui ne savent plus à quel saint se vouer, demandent en guise d’ultime recours «la récupération du centre par le ministère de la Solidarité nationale», car il n’est plus possible de continuer à affronter ces difficultés, qui ont, au bout du compte, eu raison du centre. «Nous lançons un ultime appel au président de la République et au ministère de la Solidarité nationale, afin qu’ils se penchent sur le cas de ce centre dans un seul but, celui de sauver nos enfants d’une marginalisation certaine», concluent les parents d’élèves.        

Saci Kheireddine

Commentaires

  • pour une mosqué ily'a de l'argent, pour leur interet personnelle toutes est possible mais pour de malheureux enfants rien n'est possible c'esqt malheureux!

  • Bonsoir.

    Serait-il possible d'avoir l'adresse de ce centre ?

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