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Renouvellement du Conseil national de l’ordre des médecins Le vote contesté

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Par : Souhila Hammadi

près de la moitié des candidats au Conseil régional (Alger) de l’Ordre des médecins récuse les résultats du vote et entame une action en justice pour les annuler.

Le 7 octobre dernier a eu lieu le renouvellement, par moitié, des conseils régionaux de l’Ordre des médecins algériens. à Alger, où quelque 11 000 praticiens de la santé (toutes spécialités et catégories confondues) devaient pourvoir dix-huit sièges sur les 36 dévolus à la représentation des Algérois, l’opération a été émaillée par des remous. Déjà bien avant le coup d’envoi du vote, 18 sur 46 candidats au Conseil d’Alger commencent à relever des irrégularités et des entorses à la réglementation. L’article 12 du règlement électoral, élaboré pour le rendez-vous de ce jeudi en juillet dernier, accorde le droit de voter avant la date du scrutin aux médecins qui ont un empêchement, soit en se déplaçant au siège du conseil ou en envoyant leur bulletin de vote par voie postale. “C’est une procédure d’exception, qui doit être justifiée par un motif valable est documenté”, nous a expliqué un des postulants au Conseil régional d’Alger. Il semblerait, néanmoins, que beaucoup d’électeurs ont voté par anticipation, sans devoir motiver leur acte. “Le vote a commencé il y a plus d’une semaine pour le tout-venant. Ce n’est pas normal”, a indiqué notre interlocuteur, qui a regretté, en outre, que l’urne, qui doit être scellée, n’est fermée qu’avec un simple cadenas. Devant ces anomalies, quatre sur les 18 candidats contestataires ont introduit une requête auprès du tribunal de Bir-Mourad-Raïs pour la désignation d’un huissier de justice à même de constater les infractions et de les consigner. Ce qui a été fait par ordonnance. Hier, au moment où nous mettions sous presse, le dépouillement se poursuivait au siège du Conseil national de l’Ordre des médecins algériens.
Il n’en demeure pas moins qu’un groupe de candidats était déjà résolu à entamer une procédure judiciaire pour annuler les résultats du vote et obtenir de nouvelles élections. “Nous irons en justice, même si certains d’entre nous sont élus”, nous dit-on fermement.
A contrario, d’autres candidats à ces élections jurent que l’opération a été menée dans la transparence et qu’il n’y a eu aucune velléité de fraude.

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