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La blague du week-end : Nacer Mehal veut «fermer la porte à la médiocrité» Fini le «business» à la télévision

  Le temps d’Algérie 28 octobre 2010

«Fini le business» à la télévision nationale. C’est le ministre de la Communication Nacer Mehal, qui l’annonce. S’exprimant hier à l’émission «Tahaoulet» de radio Chaîne I, il dira que désormais «les portes de la télévision sont ouvertes à la production de qualité et sont fermées à la médiocrité». Le ministre de tutelle a réitéré sont appel «aux énergies créatrices» même «en dehors de la télévision». Dorénavant «les bons et vrais artistes sont les bienvenus» a-t-il ajouté. Nacer Mehal déclare s’être réuni avec les responsables de la télévision et il a été procédé à une évaluation générale. La conclusion était que «la programmation n’était pas d’un bon niveau» révèle-t-il. Concernant la réforme entamée au niveau de la radio et de la télévision, il dira que des changements ont été prévus mais «ne concernent pas que les responsables mais surtout la manière de gérer». M. Mehal soutient par ailleurs, qu’«il n’est pas ministre de la télévision» ni «ministre du journal télévisé», mais ministre de la Communication, affirmant être conforté par la confiance et l’encouragement du président de la République. Il dit apporter une nouvelle vision dans le traitement de l’information, il la veut «professionnelle et responsable» traitant des problèmes des Algériens. «Il faut que l’on parle de nos propres problèmes pour que les autres (médias étrangers Ndlr) ne le fassent pas à notre place». Le ministre n’annonce rien concernant la question de l’ouverture du champ audiovisuel. Il indiquera, toutefois, que trois chaînes de télévision publiques ont été programmées, mais reste incertain quant à la possibilité de leur lancement en 2011. Comme il est revenu sur les grands investissements engagés pour la généralisation de la TNT. Le ministre de la Communication s’est dit très content du travail effectué par les différentes stations radio. Quant à la presse écrite, il estime qu’«il y a de bon et de mauvais» journaux. Il relèvera l’existence de «déviations inacceptables» qu’il attribue, en partie, au manque de formation. Abordant le code de l’information, le premier responsable de tutelle affirmera que les textes réglementaires seront révisés en prévision de son élaboration prochaine. Un projet qui est à l’arrêt depuis près de deux ans et la préparation des textes devrait prendre du temps. Le ministre reconnaît que l’actuel code est dépassé sur bien des aspects, notamment la publicité, la presse électronique ainsi que des devoirs et droits des journalistes. Il précisera que l’on est toujours en phase de projets et des concertations devraient être tenues avec les parties concernées, avant que le nouveau code de l’information ne soit soumis au gouvernement puis au parlement pour approbation. Au sujet de la carte de presse, il expliquera que cette dernière sera établie une fois les décrets exécutifs publiés. Interrogé sur l’installation du Conseil de l’éthique et de la déontologie, il répondra que cela ne relève pas des prérogatives du ministre mais c’est aux professionnels d’en fixer les règles. Concernant l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des journalistes, l’orateur dira : «un journaliste pauvre n’est pas journaliste». Parlant du secteur public, il soulignera que ceux qui font preuve de rendement bénéficieront d’augmentations de salaire, regrettant au passage l’existence d’individus rémunérés sans qu’ils viennent travailler. Le ministre de la Communication a révélé, par ailleurs, que la télévision nationale connaîtra à partir du mois de novembre prochain, un nouvel habillage «pas seulement dans la forme mais surtout dans le contenu».

Par Aomar Fekrache

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