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DAHO OULD KABLIA L’A ANNONCÉ À L’APN
“L’État va réarmer les citoyens contre le terrorisme”
Par : Nadia Mellal

Le ministre a précisé que la remise des armes ne dépend pas du ministère de l’Intérieur, qui est uniquement concerné par l’application de cette décision prise par le ministère de la Défense nationale.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, n’a pas été, hier, avare en déclarations en direction de la presse nationale qui l’a sollicité à propos de sujets d’actualité nationale les plus brûlants. Interrogé en premier à propos de la question de la remise des armes aux citoyens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le ministre expliquera qu’“il y a des régions dans lesquelles le problème d’insécurité demeure et où des gens nous ont sollicités pour obtenir des armes pour lutter contre le terrorisme. À ces gens-là, nous donnerons des armes”. Ce faisant, le ministre de l’Intérieur précisera que “la remise des armes ne dépend pas du ministère de l’Intérieur qui est chargé uniquement de l’application d’une décision du ministère de la Défense nationale (MDN) qui est à l’origine de cette remise des armes”.

Criminalisation du colonialisme : le projet n’a aucun fondement juridique
Au sujet du fameux projet de loi criminalisant le colonialisme, le ministre estime qu’il ne repose sur aucun fondement juridique. Il a commencé par expliquer que “les fondements juridiques d’une loi se construisent généralement à partir des dispositions du code pénal”. Aussi et si à ses yeux “dans notre code pénal, il y a tous les faits et gestes susceptibles de justifier des procédures de poursuite et que les actes sont désignés dans le code pénal, il y a aussi les sanctions”, il demeure néanmoins que “notre
code pénal est postérieur à la période considérée”.
Et comme “il ne peut pas y avoir d’effet rétroactif de l’application de la loi”, le ministre se demande, dès lors, “on va condamner les gens
comment ?”. Et d’asséner que de tels crimes “ne peuvent donc être condamnés que sur le plan moral”. Sur le plan politique, Ould Kablia estimera que l’armée française a commis des crimes abominables contre l’humanité.
Il notera à ce sujet qu’“il y a actuellement en France des associations qui demandent à ce que la France fasse preuve de repentance et demande des excuses”. “C’est l’objectif que nous devons atteindre”, expliquera-t-il tout en soulignant que “c’est une carte entre nos mains que nous devons faire valoir : la France doit présenter des excuses au peuple algérien et faire preuve de repentance”.

Passeport biométrique :
ça se passe mal
Sollicité sur l’opération de dépôt des dossiers pour l’obtention des passeports biométriques, le ministre n’a pas tergiversé pour dire que “cela marche mal”. La raison, dit-il, en est que “les gens sont pressés d’avoir leur passeport”. Comment parer à cette situation ? Réponse du ministre : “Pour ceux susceptibles d’avoir des visas, on leur donne des passeports ordinaires, selon l’ancienne formule, pour une durée de deux ans”. Cette opération de passage au passeport biométrique s’étendra jusqu’en 2015, a-t-il rappelé. Interrogé à propos de la difficulté d’obtention de la pièce 12 S de l’extrait de naissance, le ministre précisera que cette pièce “est disponible”. “Le seul problème est que parmi les 600 équipements dont nous avons besoin (pour la confection des passeports biométriques], nous n’avons acquis à ce jour que 80. Nous n’en avons lancé un avis d’appel d’offres pour l’acquisition de ces équipements. Trois offres nous ont été faites et sont actuellement à l’étude”, précise-t-il à ce sujet. “4 400 registres d’état civil sont actuellement disponibles au niveau de l’Oranie”, dit-il, tout en expliquant qu’“il y a 450 scanners sur lesquels on peut solliciter la machine plutôt que les personnes”.

Parkings sauvages :
ils seront régularisés
évoquant la question des parkings sauvages en réponse à une question, le ministre dira qu’ils seront “régularisés ou diminués”. Quant aux marchés non réguliers, Ould Kablia indiquera qu’ils “seront transférés ailleurs pour ceux qui ont une possibilité de transfert, ou détruits pour ceux qui n’ont pas la possibilité de transfert dans un autre lieu”.

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