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Le dinar, la mafia et notre Harry Potter national

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 Pourquoi le Dinar spécialement, la réponse rapporte un vrai Dinar!
Pourquoi diable, ces fameuses maffias, se sont-elles spécialement tournée vers notre monnaie nationale Alors qu'elle a le cours le plus bas du Maghreb, et que même ce cours est décidé en dehors de toute norme économique ou logique commerciale, par des gens qui ont l'air d'avoir appris l'économie chez le prof de gym.
Question que pourrait se poser quiconque ne connait pas notre cher pays gouverné à vue par notre glorieuse camarilla, qui est pour le gouvernement ce que les signaux de fumée sont pour les communications.
En effet, essayez un gouvernement de trouver au monde qui fait du convoyage de papier monnaie sur 1000 KM, par transport routier ordinaire, et avec un rendez-vous apparemment précis avec le gangster qui ont volé le camion, et qui attend que les billets soient imprimés et peut être en circulation pour déclencher un plan d'après lui imparable: L’asséchement du circuit monétaire officiel, pour voir apparaitre les faux comme en position d'hors-jeu.
Vous ne trouverez que notre gouvernement, chez qui on n'arrive plus à discerner la part de l'incompétence crasse, du celle des coups fourrés entre clans du régime, et celle du banditisme tout court avec la complicité irresponsable de segments du même régime mécontents de leur part du gâteau interne.
Dans un pays un tant soit peu normal, à la nouvelle du braquage du camion de papier monnaie, le gouverneur et tous les responsables de la Banque centrale et des autres services concernés par ce transfert et sa sécurité, auraient été limogés et questionné sur leurs actes dans cette affaire foireuse.
Chez nous le même gouverneur responsable de cette foirade est venu quatre ans après, à l'APN, présenter un taux d'inflation qui n'engage que lui alors que par la disparition de ce camion, il a participé à la révision de ce taux déjà faux à la hausse et en exponentielle.
Évidemment il n'a rien à craindre tant que ceux qui l'ont nommé à la tête d'une Institution qui n'a plus de banque centrale que le nom, ont besoin de lui pour d'autres exploits économiques de ce calibre.
Rappelons-nous que Mouloud Hamrouche, dont je salue ici le passage à la tête du Gouvernement, même si je ne partage pas avec lui sa gestion du dossier FIS, avait décrété l'autonomie de la Banque d'Algérie et Fixé le mandat du gouverneur à Dix ans, non révocables, dans le but de soustraire ainsi cette institution aux appétits et âtres intrusions de l'exécutifs visibles et de ses mentors et autres bidouilleurs invisibles, et avait nommé Monsieur Hadj Nacer, à ce poste, personnage fort dérangeant et ombrageux et surtout imbu d'une compétence qu'il avait réellement dans le Domaine.
Après une campagne de remise en ordre de l'écurie Algérie, qui a débuté par un lynchage en règle du personnage par les pseudo analystes du régime, contre la personne du gouverneur, on nous a vendu en concomitance un coup de force contre l'autonomie de la Banque centrale et un nouveau gouverneur avec un adjoint aux ordres de l'exécutif en apparence et aux ordres de la bande dans le faits, avec le premier on a eu la fausse banque primaire, agrée par le fantôme de la banque d'Algérie, et avec le second on passe à la vitesse supérieure, la vraie fausse monnaie.
Mais ces deux Messieurs pour être impardonnables, déjà du fait même d'être les purs produits d'une administration sans amé ni esprit, avec pour unique bagage l'esprit courtisan, et l'assurance de l'impunité provisoire, et d'avoir accepté toutes les félonies que le premier dénonce aujourd'hui qu'il est en fuite, ce que le deuxième fera certainement dans la même situation un jour, ne sont pas les responsables du marasme généralisé de l'économie et de l'état, à eux tous seuls.
La logique de de tous les segments du régime, et à tous ses paliers, est simple ; plus il y a d’interdictions dans tous les domaines, mieux on maitrise en haut et plus on devient indispensable par la nuisance en bas, évidemment cette logique aussi étriquée que le système qui s’en prévaut, ne s’applique pas à tout le monde, du moins dans l’esprit des concepteurs et exécuteurs des basses besognes qualifiées de lois.
Alors que la logique humaine, dit que là où tout est interdit, tout est permis en même temps, car aucune société ne peut se permettre de multiplier les interdits sans autre finalité que de s’imposer au gens, sans voir les contournements et autres défis à ces interdits arbitraires se multiplier dans la même proportion, évidemment dans cette quête de la société à s’émanciper de contraintes posées contre ses droits et sa liberté, les vrais délinquants et autres criminels, se trouvent plus à l’aise pour contourner tous les textes autrement plus justes et commettre dans le climat de rébellion générale de vrais crimes, banalisés par les faux crimes reprochés à toute la société.
Cette cécité aussi politique ,qu’économique, mais avant tout morale, imposée à la société par des éléments eux même immoraux, arrivés au pouvoir de manière pour le moins immorale, et concrètement délictuelle, et par certains aspects criminelle, est à l’origine de tous les problèmes que d’aucuns prétendent solutionner en mettant un gendarme derrière chaque Algérien, sauf bien sur derrière leur petite personne et leur famille, qui en ce cas précis sont exclues de facto du devoir de respect des lois, les bonnes et les mauvaises.
Pour nous en tenir au domaine économique, je dirais que l'économie Algérienne est une économie de faillite dans sa conception, et que cette conception étriquée du monde est apparemment inscrite dans les gènes des personnes qui se sont chargé malgré nous de notre destin national, particulièrement le sieur Ahmed Ouyahia, qui connait autant les mécanismes économiques que ma grand-mère la physique quantique.
Fait d'un mélange de fonctionnaires, parvenus et de porte flingues audacieux mais à courte vue, et auxquels se sont joints tout un cirque de pseudo économistes formés au rabais et de courtisans tournesol ce système porte l'échec comme un étendard, et ne peut corriger une erreur que par une catastrophe, et dans sa composante humaine il n’y a plus un pour racheter son frère.
 
                             
                               Dans un circuit ouvert on n'a pas besoin de purger
 
Ignorant autant les lois de la physique que celle de l'économie, et surtout le volet financier, notre Harry Potter de la gouvernance, semble ignorer que dans un circuit fermé, en hydraulique la prise d'air entraine le blocage de tout le circuit et de ce fait la surchauffe, qui elle-même entraine l'éclatement des conduites et la perte de tout le liquide, qu'on croyait préserver par la mauvaise purge au mauvais endroit et bien sûr au-delà du circuit on casse toute la machine qu'on croyait avoir bricolé l'ABC du métier est de savoir qu'une purge se fait toujours par le haut du circuit, une purge par la bas s'appelle une fuite et on perd plus d'eau tout en augmentant le volume d'air..
Par contre dans un circuit ouvert on n'a pas besoin de purger dans la mesure où l'air introduit d'un côté est régulièrement poussé vers la sortie, mais ce système a besoin d'eau neuve et de rejet de l'eau chauffée à l'extérieur quitte à la récupérer un amont, donc ce système est ouvert en amont et en aval.
En économie c'est la même chose, quand on veut faire un système fermé, parce qu’on a pas assez de liquide disponible, et qu'on veut le faire tourner sans bloquer l'économie, le plus judicieux est de laisser le circuit tourner tout seul en vérifiant l'absence de fuites, et de n'intervenir que par le haut en fin de circuit pour chasser les bulles spéculatives qui comme les bulles d'air remontent toujours en haut, Hors Monsieur Ouyahia, a installé des purgeurs partout et surtout en bas et multiplié les thermostats en pleine surchauffe, en transformant la simple détention de 500000 dinars en Crime économiques, et en soumettant les dépôts en banque à toutes sortes d'enquêtes dont le départ est déjà faussé par l'obligation faite au détenteur de se justifier et non l'inverse, ceci sans compter la fiscalité lourde dans tous les sens du termes y compris judiciaire, et les tracasseries en tout genre tant qu'à l'import qu'à l'export, et tant à la production qu'à la commercialisation, avec la suspicion comme stratégie de gestion pour tous les secteurs public inclus, et l'impunité pour quelques oiseaux justement ceux qui sont en haut du circuit là où il faut purger.
Donc vous avez un circuit avec plein de fuites en bas, et plein d'Air en haut, soit plein de gens terrorisés qui se cachent avec leur argent ou qui ne veulent pas prendre d'initiative en bas, et d'autres qui se servent sans rendre compte en haut.
Cela s'appelle chez ces gens "Patriotisme économique", et dans la logique cela s'appelle faillite programmée à très court terme.
Deuxième variante, quand il n' y a plus d'eau dans le circuit à cause des fuites et autres prises d'air, les mêmes bricoleurs qui ont précédemment puisé dans la mare des voisins, se retournent vers la même mare avec un circuit ouvert à sens unique, ou ils pensent être les seuls à puiser, quitte à fermer le circuit après avec les mêmes résultats.
Ils veulent des partenaires étrangers, angéliques et de préférences amoureux de l'Algérie plus que de leur pays, si ce n'est pas de leurs poches, et ils arrivent à en trouver, or ce genre de partenaires ou c'est des mythes ou des escrocs, et c'est la deuxième variante qui est en général le partenaire idéal pour nos professeurs nimbus de l'économie:
Ils nous ont gratifié de l'obligation d'investir pour vendre un produit que l'on est les seuls à détenir au monde en terme de brevets, et avec transfert de technologie s'il vous plait(Encore une invention Algérienne), ensuite ils passent à la vitesse supérieure, l'obligation d'être minoritaire dans son propre projet, avec un actionnaire majoritaire indéfini mais financé par l'argent apparent chez l'état, pour réaliser un marché de conjoncture, du jamais vu dans l'histoire de l'humanité, et surtout de la part d'un pays qui ne produit rien hors les textes kafkaïens.
Ce qui a pour résultat immédiat de fermer l'accès au circuit ouvert, et de retourner au circuit fermé non pour le purger, mais pour ajouter des fuites et acheter du glacéol.
Dans ce cas, Sidna Hassi Messaoud est encore capable de donner à une démarche suicidaire, l'aspect d'un acte patriotique, dénommé transferts sociaux, dans une société qui n'a pas le droit de vivre en dehors des bricolages des uns et des combines des autres.
Pour revenir au problème qui nous tracasse, pourquoi les faussaires du monde entier se sont ligués contre une monnaie qui est déjà fausse dans son essence, c'est justement parce que la fausse monnaie s'écoule mieux dans une fausse économie, ou le liquide coule par la bas, et dont les textes font tout pour éloigner le moindre sous du regard prédateur et inquisiteur du fonctionnaire qui n'a d'autre soucis de s'imposer en tout et sur tous.
Ensuite les textes alambiqués sur la détention et la circulation des devises, font que l'Algérie quel que soit son statut professionnel, et la nature et l'étendue de ses besoins, n'a d'autre choix que la précarité d'un accès à la devise informelle, à ses risques et périls ou la déconnexion du monde extérieur, au même titre qu'un coréen du nord.
Ceci étant évidemment impossible, particulièrement pour les tenants de ce régime bizarre, et ces agents intermédiaires utilisés dans l'empoisonnement quotidien de la vie du peuple, ils ont inventé des textes bavards et contradictoires qui permettent en même temps d'exporter des devises sorties d'un compte ouvert légalement, mais alimenté de l'informel comme unique source possible, ce qui est illégal comme transaction et détention, alors vous avez des changeurs de devises sous les fenêtres du tribunal à Alger, et des gens qui se font arrêter en route avec 200 euros, car la détention est illégale dans un univers kafkaïen et ubuesque.
Toujours est-il que ce besoin de devises à hauteur de 4 milliards d'euros au moins par an, et qui circulent en dehors de tout circuit officiel, par la faute de ceux qui font de l'inquisition un instrument de prédation et accessoirement de régulation, doivent être achetées avec des Dinars, et c'est ici que le pourvoyeur de faux dinars, peut non seulement écouler sa monnaie, mais la convertir en vrais euros ou dollars, et l'inverse aussi est valable.
Une descente sur les places de change d'Alger, ne fera que transférer tous les comptes vers les places étrangères en orient ou en occident, et le change se fera par virements. Le problème restant le même, mais laissant les prédateurs de bas niveau du système sur le carreau, ce qui ne fera que diminuer leur fidélité au régime déjà ténue et intéressée.
Bien sur La nouvelle loi sur la circulation de capitaux, qui a transformé même la reconnaissance de dette en quasi monnaie, et la détention de compte à l'étranger en crime économique, et qui criminalise de facto quelques centaines de milliers de pensionnés, mesure qui ne s'applique pas au salon d'honneur ou avec escorte officielle ou officieuse, ne fera qu'augmenter le nombre de citoyens devenus malgré eux délinquants, sans les avoir, l'essentiel est que l'apprenti mécanicien continue à casser la voiture pour apprendre la seul chose qu'il doit apprendre, c'est qu'il n'apprendra jamais rien ,il n'est pas conçu pour cela.

                                      Alors pour quand le grand départ ?                        
 
 
En résumé, vous avez une économie ou un semblant d'économie, ou il est interdit d'être riche, et dangereux d'être pauvre, ou être honnête porte malheur, cacher son argent aspire les liquidités et bloque le commerce, bref un système ou seuls les morts ne sont pas inquiétés? Et cela s'appelle patriotisme économique.
Je ne savais pas que l'incompétence et l'Arrogance, dans le même pack étaient synonymes de patriotisme, je viens de le découvrir.
Pour moi le patriotisme commence déjà, par la décence de ne pas occuper un poste, sans aucune compétence pour le faire et surtout sans mandat de personne, sauf de ceux qui n'ont pas mandat pour le faire.
Un gardien de prison, bien qu'utile pour la société dans une prison, ne peut exercer ses talents dans un autre endroit que la prison, sous peine de transformer l'endroit en prison, et la prison en endroit normal.
Dans l’absolu ; y a-t-il plus grande corruption sur terre et plus grand crime contre la nation et son devenir que celui qui consiste à imposer à tout un peuple, et par tous les moyens aussi vils soient-ils, commençant par le mensonge et arrivant au crime d’état en passant par la fraude électorale, son incompétence qui n’a d’égale que la sa mauvaise foi et son culot ?
De ces trois caractéristiques des tenants du système, peuvent naitre tous les problèmes que nous discutons et discuterons ad vitam aeternam, dans tous les domaines, et nous risquons à l’avenir des séismes politiques et économiques, tant que nous ne nous attelons pas au règlement du problème matrice qui génère tous les autres, comme une bombe à fragmentation.
La solution est simple, elle consiste en le bannissement de ces tares dangereuses, en commençant déjà par la mise à l’écart de leurs porteurs avant que la contagion ne crée une situation de non-retour.
Ce régime et surtout sa représentation physique la plus désespérante, Monsieur Ouyahia doit partir au plus tôt, avant toute discussion sur une reforme quelconque, du système, la lettre A de cette réforme est leur départ, et la lettre Z leur jugement.
Certains personnages sont nés pour entretenir la spirale du désespoir, et rien que leur vue, chasse l'idée même d'un espoir.
Alors pour quand le grand départ ? Ou faut-il un balai?
 

AEGIS63

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