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Corée du Nord: Washington réunit ses alliés et isole la Chine

 

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Washington a réuni lundi ses alliés japonais et sud-coréen afin de cimenter ses alliances en Extrême-Orient après l'attaque de la Corée du Nord, isolant la Chine que le président Barack Obama a appelé à faire pression sur Pyongyang.
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Washington a réuni lundi ses alliés japonais et sud-coréen afin de cimenter ses alliances en Extrême-Orient après l'attaque de la Corée du Nord, isolant la Chine que le président Barack Obama a appelé à faire pression sur Pyongyang.
"Nous sommes tombés d'accord pour dire que la Corée du Nord serait confrontée à de graves conséquences en cas de nouvelles provocations", a déclaré le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Kim Sung-Hwan, à l'issue d'une réunion à Washington avec ses homologues américaine Hillary Clinton et japonais Seiji Maehara.
Les trois ministres avaient affiché leur unité en entamant leur réunion par une minute de silence en mémoire des quatre Sud-Coréens tués le 23 novembre lors du bombardement de l'île de Yeonpyeong.
La rencontre de Washington apparaît comme un camouflet adressé à la Chine, qui avait proposé de réunir début décembre les six participants aux discussions sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne (les deux Corées, Japon, Russie, Chine, Etats-Unis) dans l'espoir de désamorcer la crise.
Mais Washington, Tokyo et Séoul ont décliné l'invitation de Pékin, seule puissance qui s'est abstenue de condamner Pyongyang après le bombardement. Les trois pays ont en outre organisé des manoeuvres militaires au large des côtes nord-coréennes, un geste qui a déplu aux Chinois.
Mme Clinton a appelé la Corée du Nord à améliorer ses relations avec la Corée du Sud avant une éventuelle reprise des discussions à Six. "La Corée du Nord doit améliorer ses relations avec la Corée du Sud et mettre un terme à son comportement provocateur", a-t-elle déclaré.
Le président Barack Obama a appelé son homologue chinois Hu Jintao pour lui demander de signifier clairement à la Corée du Nord que ses provocations étaient "inacceptables", a annoncé la Maison Blanche dans la nuit de dimanche à lundi.
A Pékin, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que le président Hu avait insisté, lors de cette conversation téléphonique, sur la nécessité d'apporter une réponse "calme et rationnelle" à la crise.
La Corée du Sud a menacé de riposter par des frappes aériennes si le Nord venait à récidiver.
Le Washington Post a évoqué lundi un changement d'approche à l'égard de la Chine de l'administration Obama, qui aurait commencé à accuser en privé Pékin de permettre à la Corée du Nord de lancer son programme d'enrichissement d'uranium et de lancer des attaques contre le Corée du Sud.
Citant un responsable américain de haut rang, sans le nommer, le quotidien indique que Washington est en train de redéfinir ses relations avec la Corée du Sud et le Japon, ce qui pourrait aboutir à un front anti-chinois en Asie du nord-est.
Le Pentagone a annoncé lundi que le plus haut gradé américain, l'amiral Michael Mullen, effectuerait mardi et mercredi une visite à Séoul pour réaffirmer le soutien des Etats-Unis à la Corée du Sud, où les Etats-Unis disposent de plus de 28.000 hommes.
De son côté, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a estimé lundi que les récentes "provocations" de la Corée du Nord visaient à renforcer la position du futur homme fort du régime.
"Je pense que le sentiment général est que ce que nous observons dans ces provocations en Corée du Nord fait partie de la succession, au moment où Kim Jong-Il prépare son fils à prendre sa place", a dit M. Gates de Kim Jong-Un, récemment promu général et vice-président de la Commission de défense nationale.

AFP

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