Les revendications prises en charge
 
 
 L’Union nationale des barreaux a décidé, avant-hier, de mettre fin à  son mouvement de protestation  décidé il y a une semaine pour dénoncer  ce qu’elle a qualifié «de graves violations du droit de la défense» au  niveau de la Cour suprême et du Conseil d’Etat.
La décision a été prise hier, à la suite d’une réunion avec le premier  président et le procureur général, en présence de 9 bâtonniers sur 13,  mais en l’absence de représentant du Conseil d’Etat pour des raisons non  encore connues.
 «Nous avons eu la garantie de prendre en charge les onze points  soulevés et qui constituent les principaux problèmes auxquels sont  confrontés les avocats», affirme, dans une déclaration à El Watan,  maître Bachir Menad, président de l’Union. Au nombre de 11, ces  empêchements, explique Me Menad, sont, entre autres, «l’interdiction  d’accéder au parking de la Cour suprême ; les mesures de contrôle  imposées à l’entrée de cette juridiction aux avocats ; le fait que ces  derniers ne peuvent pas avoir accès aux dossiers une fois entre les  mains du rapporteur ; l’interdiction faites aux invités de l’Union  d’accéder aux bureaux de celle-ci qui se trouvent à la Cour suprême…».
Me Menad estime que le mouvement de protestation a «eu des  résultats très positifs» même si, pour l’instant, il faut attendre «une  autre réunion avec la présidente du Conseil d’Etat, pour assainir la  situation au sein de cette juridiction».
 A signaler que ce mouvement de boycott intervient à quelques semaines  seulement de la bataille électorale qui verra le renouvellement des  conseils de l’Ordre au niveau des  13 bâtonnats qui composent l’Union.  Pour Alger, une assemblée générale est prévue le 25 décembre et  s’annonce, selon certains avocats, houleuse.