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L’or des généraux algériens planqué en Suisse

Les généraux algériens qui ont fait partie du « groupe des décideurs », et ceux qui continuent de diriger le pays ainsi que d’autres barons du régime, ont profité des années de sang pour se constituer des fortunes colossales, évaluées à des dizaines de milliards de dollars et qui ont été « exfiltrées » vers des paradis bancaires. Cette oligarchie de voleurs et d’assassins continue de piiller le patrimoine de la nation, et envisage même de faire main basse sur les ressources hydrocarbures du pays. Monsieur Jean Ziegler, un grand ami du peuple algérien, n’a cessé de les dénoncer. Voici un de ses nombreux articles sur la junte que nous livrons à nos lecteurs.

Djamaledine Benchenouf, pour Tahia Bladi

LES NABABS DU LAC LEMAN


Pour Jean ZIEGLER, député suisse spécialiste des banques, les généraux corrompus engraissent leurs comptes numérotés grâce aux vieux réseaux de financement de la guerre d’Algérie.

Les centaines de victimes de massacres de Raïs et de Ben Talha ne risquent pas de chagriner les militaires : par leur mort, elles contribuent au maintien de la rente pétrolière des généraux algériens, déposée majoritairement dans les banques de Genève. Depuis plus de cinq ans, depuis le coup d’Etat militaire de janvier 1992, le sanglant chaos organisé par les tueurs islamistes (certains de leurs officiers traitant au sein des services secrets algériens) sert admirablement la stratégie des généraux : aussi longtemps que, dans la Mitidjia, la banlieue d’Alger ou en Kabylie, les femmes, les hommes et les enfants sont égorgés par les émirs du GIA, personne ne parlera d’élections libres. Elections que les généraux seraient certains de perdre. Et avec elles les faramineux profits qu’ils tirent mensuellement des revenus du gaz et du pétrole.

A Genève, des rues entières appartiennent aujourd’hui, par le truchement de sociétés immobilières par actions (qui garantissent l’anonymat des propriétaires réels), à des généraux et des directeurs de sociétés d’Etat de la pétrochimie algériens. D’immenses fortunes prospèrent sur les comptes numérotés algériens. A Berne, un général Algérien – Abdelmalek Guenaizia – occupe l’ambassade. Il veille sur la bonne marche des transferts. Certains diplomates algériens se sont même fait rappeler à l’ordre par le département (Suisse) des Affaires étrangères : ils passent leur temps à fonder des sociétés écrans au Liechtenstein. Ce qui n’est pas exactement une activité classique de diplomate.

Pourquoi Genève ? D’abord parce que Genève est une des grandes places financières de la planète offrant des services compétents et discrets. Les banquiers privés de la place sont habitués à organiser l’accueil des butins de la corruption. Ensuite, entre Genève et les Algériens, il existe une longue histoire : durant la guerre d’indépendance (1954-1962), Genève avait été l’arrière-base financière du FLN. La Banque Arabe SA (tombée plus tard entre les mains de Guenoud, l’exécuteur testamentaire de Goebbels) avait été fondée par Mohamed Khider, trésorier du FLN.

La plus grande partie de la diaspora algérienne en France à, durant toute la guerre, versé annuellement des millions de francs dans les caisses du FLN. Depuis Genève, ces millions ont permis d’acheter des armes, de financer l’infrastructure sociale, politique, diplomatique du FLN, plus tard du gouvernement provisoire. Ben Bella, Hocine Aït ahmed, d’autres dirigeants historiques, ont négocié en 1962 dans les environs immédiats de Genève – à Evian, au Signal de Bougie, dans d’autres lieux encore – avec Joxe et De Leusse la liberté de leur patrie.

Inutile de dire que les dirigeants historiques ont été des hommes profondément honnêtes : Lebjaoui, Aït Ahmed, Ben Bella ont eu des relations suivies avec les banquiers genevois dans l’intérêt exclusif de leur mouvement de libération, plus tard, de leur Etat. Avec le coup d’Etat militaire de 1965 contre le gouvernement Ben Bella, la situation a radicalement changé. Khider a été assassiné à Madrid par les sbires de Boumediene. Lebdjaoui et beaucoup d’autres ont choisit l’exil permanent. Ben Bella a disparu en prison pour quinze ans. Mais les réseaux discrets du financement, les structures d’accueil complexes de capitaux clandestins étaient en place. Ces réseaux, ces structures servent – surtout depuis l’avènement au pouvoir du général Chadli, et plus nettement encore depuis le coup d’Etat de janvier 1992 – les corrompus algériens de tout poils.

Même les députés conservateurs suisses s’en étonnent : jamais jusqu’à ce jour le gouvernement algérien n’a déposé la moindre requête en entraide judiciaire internationale pour récupérer ne serait-ce qu’une modeste partie de ce butin sanglant volé au peuple algérien.

Jean ZIEGLER

Commentaires

  • Les Tunisiens que les Algériens se moquaient d'eux et les traiter de peureux et bien voila ils ont donner une leçon à tout les dictateurs et non pas à un seul, seulement comment peut on expliquer le silence et le mutisme du peuple Algériens et de son opposition à l'étranger, ces intellectuels, médecins, professeurs d'université, journalistes, avocats et surtout ces officiers qui ont quitté le pays et certains d'entre eux ont écrit des livres dénonçons les massacres de RAIS, BENTALHA, l'assassinat des moines, ces familles de disparues et les organisations des droits de l'homme, les syndicats libres pourquoi toutes ces différentes couches de la société Algérienne et surtout leur compatriote immigrés qui peuvent les appuiyer avec des manifestation à travers les pays étrangers là ou ils sont nombreux pourquoi les Algériens sur qui tout le monde comptait ont baisser les bras facilement et de cette façon ignoble alors qu'un petit groupe de Marocain meme pas des Algériens occupe leur pays illégalement surtout que l'Algérie na jamais était dirigé par ces propres enfants comment le peuple Algériens qui a fait de grand sacrifice son indépendance camofflée a été négocié à son inssu car DE GAULLE a accepter d'octroyer une décolonisation et non pas une indépendance aux Algérien on imposant BENBELLA un Marocain originaire de la ville de Marakehc et qui a servi dans l'armée Française dans le 4eme régiment des tirailleurs marocains aux coté de ces frères et cousins , et bien ce Harki qui a servi la France à été imposer aux Algériens comme leur premier président et avec l'accord de Boumedienne qui c'est entouré par le Clan de >Oujda qui sont tous des marocains d'origine et non pas des Algériens nés aux Maroc .
    Et voila de nouveau les Algériens toujours avec la complicités des généraux qui ont servi dans l'armée Française ils se retrouve dirigés et commanés par le meme Clan de OUJDA et un président Marocain originaire de OUJDA et qui ne cesse de mentir sur ces origines marocaine tout comme Benbella qui se faisit pour un Algérien né à Maghnia, la meme chose pour le NAIN de OUJDA qui se passait pour un Algérien de

  • vous connaissez ;abane ramadane , amirouche ,zerout youcef khider medaghri, chabou, chabani, beloucif,les gars du pays qui ont donne' et ya na pas mal d'autre, independance na pas ete donner accord evian comme vous dite,helas confisque' par le clan oudja ,ne déforme' pas l'histoire svp monsieur,formanter par 250.000 harkis laisser par de gaule apres l'inde'pendaceet le clan oujda qui ont fait ce que ai maintemant l'algerie. salutations

  • j'ai passé 60 années de mon existence, j'ai réalisé que l'Algérie a chassée la France blanche et a gardée la France noire.
    toute l’Algérie est harkie, rien que la France noire qui est de la famille révolutionnaire

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