Menace de grève dans le secteur de la santé. La valorisation des salaires pour les milliers de travailleurs du secteur, dont les paramédicaux en constituent la majorité écrasante, serait la cause d’une démonstration de force. Au niveau de la Fédération de la santé affiliée à l’UGTA, le recours à un bras de fer n’est pas exclu.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - A l’instar des autres travailleurs de la Fonction publique, ceux du secteur de la santé ne sont pas près de bénéficier d’une revalorisation salariale. A l’origine de cette situation, la non-validation des statuts des différentes catégories professionnelles, mais surtout la non-conclusion des négociations sur les statuts particuliers. Les paramédicaux – ils constituent 80% du personnel de la santé – pourraient être à l’origine d’une paralysie de toutes les structures hospitalières. La cause ? Lenteur dans l’élaboration de leur statut particulier et autre régime indemnitaire, alors que le ministre de tutelle n’a cessé d’annoncer à grande pompe «une revalorisation imminente des salaires des travailleurs de la santé». «Faux», rétorque un syndicaliste du secteur qui indique que «la Fonction publique ne peut donner son accord pour une revalorisation salariale à partir du néant». «Il faut disposer d’un arsenal juridique, en l’occurrence un statut particulier appuyé par un régime indemnitaire, pour procéder à une révision salariale», explique notre interlocuteur. Pour rappel, conformément à la loi et à l’accord conclu lors de la bipartite de septembre 2006 entre le gouvernement et la centrale syndicale UGTA, les augmentations salariales dans le secteur de la Fonction publique devraient intervenir suivant un processus et des échéanciers bien précis. Il s’agit, en premier lieu, de finaliser les négociations entre le partenaire social et l’employeur sur la question du statut particulier, avant d’entamer la dernière ligne droite, à savoir le régime indemnitaire. C’est le cas de la démarche suivie pour les fonctionnaires des corps spécifiques de l’éducation nationale, ceux des corps communs ou encore les chercheurs permanents, les enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires et les agents contractuels. Sur ce chapitre, il est à noter que dix décrets relatifs aux régimes indemnitaires des fonctionnaires et agents publics ont été finalisés sur les 45 statuts particuliers adoptés et publiés au Journal Officiel. Pour le secteur de la santé, sept statuts particuliers encadrent les travailleurs de ce secteur. Il s’agit des statuts de l’enseignant-chercheur hospitalo-universitaire, des fonctionnaires appartenant au corps des administrateurs des services de santé, des psychologues de la santé publique, des fonctionnaires appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique, des fonctionnaires appartenant aux corps des praticiens médicaux spécialistes de santé publique et des physiciens médicaux de santé publique. Or, sur les sept statuts adoptés, seuls deux décrets portant régime indemnitaire ont vu le jour. Il s’agit respectivement des décrets sur le régime indemnitaire de l’enseignant- chercheur hospitalo-universitaire et des fonctionnaires relevant du corps des administrateurs des services de santé publique. C’est au niveau de la direction générale de la Fonction publique que toutes ces opérations seront finalisées. Il est à préciser que le partenaire social a tiré la sonnette d’alarme, il y a quelques jours. Le 13 décembre dernier, le secrétaire national en charge des conflits sociaux au niveau de l’UGTA avait imputé la responsabilité de cette situation au ministre de la Santé. «Des propositions qui reposent sur la dynamique du dialogue social n’ont reçu jusqu’à présent aucune réponse positive de la part du ministre de la Santé», lit-on dans un document, dont une copie est en notre possession. «Bien au contraire, nous relevons une volonté délibérée d’éloigner de ce processus de négociations la représentation syndicale de l’UGTA. Tout en condamnant cet acte, il y a lieu de remédier à cette situation qui risque de porter préjudice au climat social et aux relations mutuelles», ajoute le même document. Les représentants des travailleurs évoquent un éventuel dérapage, «d’où l’urgence de programmer une réunion de travail pour la finalisation des projets de statuts particuliers et des régimes indemnitaires».
A. B.
Commentaires
walah jais pas trouvé le mots qui nous convient nous les paramedicoux en est la couse du malheur de meusieur le ministre de la santé cest des microbes aténuié que nous sommes alore ils en entraine de ne trouvé un moyenne a nous flanbé et a nous paralisé quesque vous atendé ??????plus que ca