Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

la france est complice avec le pouvoir en place,tous les canards ont rélegués l'info de la marche aux seconds plans

 za3ma le monde toz!!!!!!!

Algérie : malgré une manifestation avortée, l'opposition hausse le ton

 

 

 

Plusieurs personnes ont été blessées samedi 22 janvier à Alger lors de heurts entre les forces de l'ordre et un petit nombre de partisans de l'opposition qui tentaient de se rendre à une manifestation interdite par le pouvoir.

Plusieurs personnes ont été blessées samedi 22 janvier à Alger lors de heurts entre les forces de l'ordre et un petit nombre de partisans de l'opposition qui tentaient de se rendre à une manifestation interdite par le pouvoir.AP/AP

Les partisans du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se sont dispersés, samedi 22 janvier, après avoir été bloqués durant six heures par un cordon policier devant le siège du parti à Alger, mais le président du RCD, Saïd Sadi, a déploré 42 partisans blessés, dont le chef du groupe parlementaire du RCD, Othmane Amazouz. "Il y a eu 42 blessés, deux deux grièvement. Tous ont été hospitalisés", a déclaré M. Sadi, précisant qu'"il y a eu également de nombreuses interpellations" parmi les manifestants.

.AdvertMiddle, #AdvertMiddle, #Ads_Middle { margin-bottom: 20px; }

Des heurts ont opposé devant le siège de cette formation quelque 300 personnes à plusieurs dizaines de policiers équipés de matraques, grenades lacrymogènes et boucliers en plexiglas. Sept policiers ont par ailleurs été blessés, dont deux sont dans un état grave, selon l'agence de presse APS.La police a pour sa part annoncé cinq interpellations.

Le quotidien arabophone Ennahar a par ailleurs affirmé que son photographe chargé de couvrir la manifestation avait "été grièvement blessé à la tête et à l'épaule (...) après avoir reçu une chaise lancé par un partisan du RCD depuis une fenêtre du premier étage du siège de ce parti".

 CONTRE-MANIFESTATION

"On a décidé de lever la protestation et se préparer pour les prochaines manifestations. De plus le pouvoir a envoyé des provocateurs qui scandaient le nom de Bouteflika", a expliqué Mohamed Khendek, député RCD. Peu avant la fin de la manifestation, une trentaine de jeunes ont en effet improvisé une contre-manifestation en face du siège du RCD en criant "Bouteflika, Bouteflika" et en scandant des slogans hostiles au président de ce parti, Saïd Sadi. Ces manifestants ont été dipersés par les brigades anti-émeutes de la police qui ont également allégé le dispositif policier autour du siège du RCD.

Les autorités d'Alger avaient interdit cette "manifestation pour la démocratie", en vertu de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992, mais le RCD l'avait maintenue. Ses partisans devaient partir de la Place de la Concorde, ex-place du 1er-Mai, vers le siège de l'Assemblée nationale populaire.

RISQUES D'EXPLOSION SOCIALE

"Le fait d'interdire des marches pacifiques encadrés par des partis et la société civile, c'est pousser à une explosion", a averti samedi le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), Mostefa Bouchachi. "Il y a trois semaines, les autorités disaient que les jeunes émeutiers pouvaient revendiquer de manière pacifique et lorsqu'un parti politique veut faire une marche on la lui interdit", s'est insurgé M. Bouchachi. Les émeutes du 4 au 9 janvier, essentiellement menées par des jeunes contre la cherté de la vie, ont fait cinq morts, plus de 800 blessés et d'importants dégâts matériels dans plusieurs villes du pays.

Vendredi, la LADDH, quatre syndicats autonomes, le RCD et l'autre parti d'opposition Front des forces socialistes (FFS de Hocine Aït Ahmed), avaient annoncé la création d'"une coordination nationale pour la démocratie". Ouverte à d'autres personnalités, elle devrait se réunir à nouveau vendredi prochain pour discuter de la "préparation de la marche du 9 février", date anniversaire de la proclamation de l'état d'urgence en Algérie en 1992, afin d'en demander la levée, a indiqué M. Bouchachi. Selon un communiqué envoyé samedi après-midi, le FFS ne devrait toutefois pas s'associer à cette marche.

Les commentaires sont fermés.