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la politique de la terre brulée 2011,dictateurs périmés !!!!!

L’insoutenable odeur putride du dictateur
qui n’en finit pas de finir !

Par Hakim Laâlam  
Email : laalamh@yahoo.fr
Algérie. Marche du 12 février prochain. La demande d’autorisation
a été déposée hier. Et le ministère de l’Intérieur a répondu
«Non !»…

… avant-hier !

Que c’est moche un dictateur qui s’accroche à son trône. Il s’en dégage une odeur insoutenable de putréfaction. De ces odeurs qui vous prennent à la gorge et qui n’incitent qu’à foutre le feu purificateur dans le tas, afin de débarrasser la terre de ses relents infects. On pense que l’immonde potentat va ramasser ses affaires, ses couches 3e âge et enfin rentrer chez lui, dégager de là, et lui, non. Lui rampe presque aux pieds du fauteuil, s’y agrippe avec des doigts encore rougis par le sang des répressions qu’il a ordonnées et crie que combattant hier, il demeure combattant aujourd’hui et ira au bout. Au bout de son peuple ? Impossible mission, guerre perdue d’avance. Que c’est pitoyable un dictateur qui ne comprend pas les cris de la rue. Qui fait semblant de ne pas les comprendre. Il se fait appeler par les grands de ce monde, se fait sermonner, raccroche le téléphone, essuie sa face encore enduite d’urine et revient se planter devant «ses administrés» pour leur dire qu’il ne lâche pas. Qu’il ne lâchera pas encore. Qu’il ne veut pas lâcher. Bon Dieu ! Il y a de la limace diarrhéique dans un dictateur qui s’accroche à son trône. Les traces d’incontinence appellent furieusement à la grosse lessive, au nettoyage sévère. Les bennes à ordures sont déjà là, les serpillières, les bidons de détergents et les jets à grande pression en position, et lui, le dictateur, pleurniche qu’il ne veut que le bien de son pays, qu’il ne partira qu’avec le sentiment du devoir accompli. Tous les dictateurs de la planète se ressemblent dans leur, hélas, trop lente décomposition mortifère. Ils n’en finissent pas de finir. Ils éternisent leur départ. Ils jouent les prolongations sur des stades jonchés de cadavres, leurs victimes. Dieu que c’est sale un dictateur qui s’accroche aux basques de l’histoire et dont les revers sont autant de gifles qu’il ne ressent même plus tellement ses joues sont flétries, inertes, de l’inertie de la mort proche. Je n’ai qu’une envie, tellement c’est gerbant, c’est d’éteindre cette foutue télévision pour ne plus voir ses flicaillons envoyés par le dictateur foutre le barouf place Ettah'rir, au Caire, et y semer la zizanie, la division. C’est moche, un dictateur qui s’accroche à son trône. Tous les dictateurs de cette terre se ressemblent de mocheté partagée. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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