9h30 : Environ 200 manifestants sont rassemblées derrière le ministère de la jeunesse et des sports. Ils sont encerclés par les forces anti émeutes, qui leur bloquent le passage vers la place du 1er Mai.
9h20 : Said Sadi, Ali Yahia Abdenour et d'autres personnalités politiques et syndicales font leur apparition à la place du 1er mai. Ils sont immédiatement cernés par des policiers qui les empêchent de bouger.
9h15 : Une cinquantaine de personnes arrêtées par des policiers devant l'hopital Mustapha et conduits au commissariat, parmi eux quatre députés du RCD, Aider Arezki, Mohcene bellabes, Tahar Besbes, Mazouz Athmane
Le siège du RCD à la rue Didouche Mourad encerclé par des dizaines de policiers.
Un trafic ferroviaire suspendu, des gares fermées, des bus au compte-gouttes, des barrages fixes installés un peu partout, une ciruclation routière perturbée, en ce samedi 12 février, Alger ressemble à un établissement pénitentiaire surveillé soigneusement par les sAervices de sécurité.
Des les premières lueurs du soleil, des milliers de policiers ont pris d'assaut Alger et ses grandes artères. Les camions blindés et les 4X4 des forces de l'ordre ont quadrillé, dès les premières heures du matin, de nombreux quartiers à Alger. Cependant, le dispositif le plus impressionnant a été installé au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali et la place du 1er Mai.
Sur cette place qui devrait accueillir les manifestants pour donner le coup d'envoi à la marche, une centaine de policiers ont investi les lieux en arborant leurs boucliers et leurs batons. Si pour l'heure, les forces de l'ordre n'empêchent guère les citoyens de circuler au niveau de la place du 1er Mai, il n'en demeure pas moins que cette forte présence policière n'a pas manqué de susciter l'angoisse et la peur parmi les Algérois.
De leur côté, les militants et les organisateurs de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie affirment qu'aucune arrestation n'a été enregistrée jusque là parmi leurs rangs. "Nous nous attendions à un tel dispositif sécuritaire. C'est pour cela que nous avons adapté notre organisation pour passer entre les mailles des services de sécurité. L'appreil repressif de l'Etat ne mettra pas en péril notre détermination à marcher et manifester à Alger", confient plusieurs militants du Syndicat National autonome des personnels de l’administration algérienne (SNAPAP) et de la ligue algérienne de la défense des droits de l'hommes (Laddh).
Commentaires
Si la junte a pu amasser 30 000 agents à Alger C'est parce que jusque-là toutes les grandes manifestations sont organisées à Alger.
Pourquoi ne pas appeler à des marches simultanées dans toutes les grandes villes algériennes pour éparpiller le dispositif sécuritaires et compliquer la tâche des services de Securitate ?
Alger, Oran, Constantine, Annaba, Tizi Ouzou...
Algérie libre et démocratique !!!!