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Le lobby est saoudien et non pas juif

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J’ai publié au cours de ces deux dernières années une série d’articles d’une part, sur le soi-disant "lobby juif" ; et d’autre part, sur le lobby, bien réel celui-là, de la Ligue arabe et sur le tout aussi réel lobby de la Conférence de l’Organisation Islamique. A cet égard, je publie ci-dessous des extraits de l’analyse intitulée "LA GRANDE MYSTIFICATION Ou le lobby saoudien en action", analyse de Sultan Knish (sur son blog, par Thème : Proche-Orient), parue le dimanche 30 août 2009 (Titre original : The Big Israel Lie ; Traduction : Objectif-info - http://www.objectif-info.com/index....).

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"Le réseau dense du lobby saoudien - Si l’on veut s’en rendre compte, il suffit de jeter un coup d’œil sur les lobbyistes de l’industrie pharmaceutique ou de l’industrie du câble. Ou sur le lobby saoudien qui, au lieu de perdre son temps avec des dîners à base de poulet caoutchouteux pour les politiciens, a construit un réseau dense de contacts, des lobbyistes officieux en costume cravate, d’anciens politiciens, des diplomates et des journalistes qui sont des experts de la promotion de l’agenda de ce pays.

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Le lobby saoudien a la prééminence - Pour déterminer la puissance d’un lobby, il faut voir ce qu’il peut faire quand la question est importante, et quand les circonstances sont défavorables. Un conflit frontal entre les lobbys pro-israélien et pro-saoudien sur la vente d’AWACS à l’Arabie Saoudite s’est achevé par une victoire saoudienne, en dépit de l’opposition de l’opinion publique et du Congrès à cette opération. Le lobby israélien prenait la parole avec éloquence en public. Le lobby saoudien manœuvrait en coulisses. Et comme cela s’est produit quand l’Arabie Saoudite a pris le contrôle de ARAMCO, et a forcé les États-Unis à payer aussi pour cela,… le lobby saoudien a gagné.

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Le lobby saoudien a les moyens et les relations - Voila en quoi consiste un lobby qui contrôle Washington. Il n’affiche pas la plaque du fabriquant. Il ne perd pas son temps avec des dîners où l’on mange du poulet caoutchouteux. Il finance une foule d’organismes dirigés officiellement par des Américains qui ont de l’influence et du pouvoir à Washington. Il leur donne des fonds pour cultiver des relations, pour bâtir des cercles de réflexion et établir des liens dans les coulisses. Il ne se préoccupe pas de savoir s’il a affaire à des Républicains ou des Démocrates. On va avec un, on va avec tous. On peut vous employer vous aussi. Et l’on s’assure que personne ne remarque vraiment ce qui est en train de se faire. Au lieu de cela nous nous enlisons dans une propagande bien conçue pour propager l’idée que les juifs contrôlent Washington, sachant qu’il y aura une abondance de preneurs enthousiastes pour vous passer du cirage et disparaître dans le même mouvement.

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Le pétrole reste encore le principal moteur - Si on cherche ce que de nombreuses personnalités, parmi les plus puissantes des dernières administrations ont en commun, la réponse simple, c’est le pétrole. Le pétrole saoudien. La femme en charge de la politique étrangère de la deuxième période de l’administration Bush, Condoleeza Rice, n’avait pas son nom inscrit sur la coque d’un pétrolier israélien, mais sur celle d’un pétrolier de la compagnie Chevron, l’ancienne maison mère d’ARAMCO. L’homme qui domine en toute quiétude la politique étrangère américaine sous Obama, James L. Jones, ne participait pas au conseil d’administration de Manischewitz, il participait au même conseil d’administration que Rice autrefois, celui de Chevron. Et Rice a fait tout son possible pour qu’il soit désigné pour la remplacer.

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