Ce qui s'impose et vite c'est entres autres réformes vitales: un changement radical de notre système éducatif.
Arrêtons de nous mentir les uns les autres notre école produits d'abord un grand nombre d'analphabètes ou de lettrés voués à l'ignorance puis des centaines de milliers de cadres lesquels ont( grâce à l'inamovible Benbouzid,notre ministre de l'éducation nationale) obtenu un bac au rabais. Avec une école pareille nous nous acheminons vers une situation où dans vingt ans nos apprenants ne sauront pas lire le journal ou une notice d'emploi d'un médicament ( pour les plus chanceux) De toute manière, il y a un groupuscule ( notre tuteur) qui décide à notre place.
L'état d'urgence c'est aussi de se soumettre à ses dirigeants et accepter tout ce qu'ils nous imposent même si ça mène droit dans le ravin. La pensée unique garde jalousement son caractère sacré et gare à ceux qui osent penser différemment: le régime les taxerait d'emblée de" réactionnaires et d'ennemis de la patrie" Hormis les apprenants surdoués à tous les niveaux qui se surpassent pour assimiler les programmes indigestes et surchargés, les autres apprenant( 80% au moins) peinent à suivre.
Il y a dans nos classes plus de 50% qui non seulement ne savent ni lire ni écrire mais ne comprennent même pas les consignes du maître. Alors de grâce avant de parler MLD ou d'ancien système, il faut d'abord nous rendre à l'évidence que notre école fait partie des dernières au monde. Non pas que l'Algérie ne peut pas dispenser un enseignement plus qualitatif mais c'est ainsi voulu: les machines installées par BENBOUZID sont conçues pour produire" des hommes abrutis donc dociles" C'est une exigence cardinale du régime politique. HAB IKOUL surtout ne pas élever des générations qui ont un peu de cervelle et qui se mettraient alors à effaroucher les dirigeants par des questions sur " l'état d'urgence à vie" " la famille révolutionnaire" , " l'alliance présidentielle". Enfin mieux vaut avoir des cancres faciles à gouverner au doigt et à l'œil que des lumières qui menaceraient un jour d'exiger" l'alternance au pouvoir".
Voilà tout le mystère de notre médiocrité à l'école obsolète de BENBOUZID.Je ne méprise pas nos enfants qui ne sont que des victimes. C'est au peuple de se lever un jour pour dire basta à cette école dépassée dans le temps et dans la technologie. Si seulement les parents pouvaient savoir ce que font en une journée leurs enfants à l'école: ils préfèreraient les garder à la maison au défi de perdre les allocations familiales, je vous jure.
Revenons à nos moutons: le dialogue c'est d’abord l'école publique algérienne, avant le système MLD.
Cette hystérie des peuples n'est que passagère: les dictateurs savent en général identifier l'étiologie du "mal", je veux dire du vent de la démocratie qui souffle et lui administrer l'antidote adéquate: une dose de répression suivie d'une overdose de promesses sans lendemain. Le cocktail fonctionne très bien et d'ici la prochaine protesta nos médiocres gouvernants ont tout leur temps pour trouver de nouveaux mensonges à même de justifier de leur gouvernance chaotique.
Le peuple ressemble un peu à une femme battue et trahie à laquelle son mari jure à chaque fois que "c'est fini le cauchemar". Mais le temps qu'elle accepte ses factices excuses, il recommence à l'abandonner et à lui trouver davantage de maîtresses. Moi j'ai vu à la télé que Boutef a instruit " tout le monde" pour que l'algérien puisse accéder à ses droits confisqués par la bureaucratie: vous y croyez-vous? Moi non, nos communes nos dairas et nos wilayas vivent indépendamment du pouvoir central: ils n'appliqueront que la loi de la corruption, nos dirigeants de proximité, y compris nos prétendus élus qui nous ignorent et nous haïssent comme la mort. Les instructions fermes c'est à chaque fois que le régime juge utile de diminuer un peu le chao régnant qui menace son existence car craignant un soulèvement populaire. On a parlé de logements surtout lesquels devraient " être construits en nombre et livrés dans les délais"
Quel sens donner à cette soudaine philanthropie de Boutef? Pourquoi des gens attendent trois ans durant l'octroi d'un logement rural dans la wilaya de BEJAIA sans recevoir aucune réponse?
Dans quelle galaxie se trouve le pouvoir central algérien pour ignorer cette triste réalité? Pourquoi, les algériens n'ont pas la latitude ne serait-ce que de faire un recours ou de poursuivre en justice les commis de l'état comme ces chefs de dairas qui attribuent comme ils veulent les logements sociaux ou les aides au logement rural?
Farid M.