Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pause-pipi!!! de qui se mok t'on.

Pouce ! On marque une pause !

Par Hakim Laâlam  
Email : laalamh@yahoo.fr
Ça y est ! Le Cnes a enfin une nouvelle mission.

Se trouver un coiffeur !

La commission du dialogue national, plus connue sous le doux nom de «café de l’Oncle Ben», vient d’annoncer le plus officiellement qu’il soit qu’elle marquait une pause de trois jours. Je me gratte le menton. Ce qui, chez moi, comme chez un maximum de personnes d’ailleurs, exprime une profonde interrogation teintée d’un zeste d’incompréhension. Eh oui ! Pourquoi serait-ce à l’Oncle Ben et à sa commission militaro-islamiste de marquer une pause ? S’il y en a bien qui devraient observer une pause, prendre un repos bien mérité, c’est nous ! Ben oui ! Il nous faut bien trois jours de décrochage pour récupérer de tout ça, non ? Je dirais même plus, trois jours de repos ne seront pas de trop pour effacer ce que nous avons enduré durant ce premier round de discussions et de concertations. Nous avons été les témoins malgré nous de phénomènes nerveusement éprouvants, psychologiquement déstabilisants. Ce n’est pas tous les jours que l’on assiste à un retour massif de zombies à la lumière du jour. Il n’est tout de même pas commun de se voir imposer sous son nez la réouverture de cercueils et d’en voir exhumer des cadavres politiques sur lesquels on procède à des manip’, à la mode du Docteur Frankenstein. A plusieurs reprises, en reluquant les comptes-rendus télévisés des séances organisées dans le café de l’Oncle Ben, j’ai failli me choper des arrêts cardiaques sévères. Tout simplement parce que, là, sur l’écran de ma télé, je voyais ressurgir des personnages que je croyais réellement, très franchement morts, définitivement enterrés. Je ne veux pas me la ramener en jouant aux vierges effarouchées, mais mettez-vous à ma place ! Voir un mort accueilli officiellement au Palais par l’Oncle Ben, constater que même mort, il peut marcher, sourire, donner l’accolade, voire pousser le bouchon mortuaire jusqu’à avaler un breuvage de bienvenue, ça vous scotche ! J’en ai même vu deux ou trois qui ont remis de grosses enveloppes à l’Oncle Ben. Mon Dieu ! Des enveloppes de l’Au-delà ! Et vous voudriez qu’après toutes ces scènes gore, je ne me prenne pas trois jours de pause, que je ne me fasse pas un break ? Vous, vous faites ce que vous voulez ! Mais moi, pouce ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

Les commentaires sont fermés.