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Quel est le potentiel aurifère des gisements du Sud algérien ? L’or du Hoggar, qui a peuplé des années durant l’imaginaire des chercheurs de pépites, permettra-t-il à l’Algérie de devenir un producteur qu’il faudra désormais prendre en compte ?
Les différentes prévisions qui ont été avancées jusqu’à aujourd’hui incitaient à l’optimisme. Toutefois, les résultats affichés au niveau des sites d’exploitation confiés à l’ENOR sont loin de refléter les objectifs assignés par les responsables du secteur, à la mise en production du gisement de Tirek-Amesmessa, qui tablaient sur pas moins de 3 tonnes d’or/an. Le groupe australien Gold Mining Algeria (GMA), actionnaire majoritaire de l’ENOR, vient de publier un nouveau bilan de l’exploitation du gisement d’Amesmessa, lequel est loin de rassurer. Les résultats pour le second trimestre 2011 ne font que confirmer une baisse constante de la production d’or et d’argent. Ainsi, du 1er avril au 30 juin derniers, la mine d’Amesmessa a produit 2 368,9 onces d’or (67 kg) et 516,9 onces d’argent (14 kg). Comparativement au premier trimestre, GMA avait annoncé une production de 93 kg d’or et 22 kg d’argent. Durant l’exercice précédent, l’ENOR qui avait préalablement annoncé un objectif de 1,5 tonne, n’a pu atteindre que le résultat bien maigre de 677 kg d’or produit par l’unité d’Amesmessa.
Un potentiel qui demeure intéressant
Au-delà des détails et contretemps techniques, GMA Ressources explique la pâleur de ses résultats par la faiblesse du potentiel de la mine. Il est ainsi question de la baisse des teneurs en or du gisement durant les 18 derniers mois. Le groupe australien a même fait part, dans ses derniers bilans, de sa déception quant aux volumes de minerai à haute teneur prévus par les modèles géologiques. Le tonnage de minerai à haute teneur extrait en 2009 était estimé à 60,720 tonnes contre seulement 36,410 tonnes en 2010. Après la fermeture de la mine de Tirek, l’unité d’Amesmessa risque de connaître un sort analogue. L’exploitant évoque déjà la possibilité de se rabattre sur la zone de Zita, qui se trouve entre Tirek et Amesmessa. GMA estime que le site offre un potentiel considérable pour le développement de capacités supplémentaires à ciel ouvert. GMA détient une participation majoritaire de 52% dans l’ENOR, le reste appartenant à Sonatrach.
ENOR bénéficie d’un permis d’exploitation sur le périmètre Tirek-Amesmessa, sur une superficie d’environ 1417 km2. Dans ce sens, le partenaire australien prévoit d’étendre rapidement son exploitation à des ressources extérieures du grand Tirek-Amesmessa. Les déboires de GMA n’ont pas pour autant entamé l’enthousiasme du canadien Cancor. Ce dernier détient quatre permis d’exploration dans les périmètres de Tan Chaffao ouest, In Ouzzal nord et dans le Nord-Tirek. Lundi, l’entreprise montréalaise a annoncé que le champ aurifère de Kiouene, dans le Tirek nord, semblait offrir de très bonnes possibilités pour supporter une opération à ciel ouvert. Selon Cancor, la partie centrale du champ aurifère de Kiouene se dessine déjà comme le secteur à cibler en priorité pour des travaux de forage.
Quel est le potentiel aurifère des gisements du Sud algérien ? L’or du Hoggar, qui a peuplé des années durant l’imaginaire des chercheurs de pépites, permettra-t-il à l’Algérie de devenir un producteur qu’il faudra désormais prendre en compte ?
Les différentes prévisions qui ont été avancées jusqu’à aujourd’hui incitaient à l’optimisme. Toutefois, les résultats affichés au niveau des sites d’exploitation confiés à l’ENOR sont loin de refléter les objectifs assignés par les responsables du secteur, à la mise en production du gisement de Tirek-Amesmessa, qui tablaient sur pas moins de 3 tonnes d’or/an. Le groupe australien Gold Mining Algeria (GMA), actionnaire majoritaire de l’ENOR, vient de publier un nouveau bilan de l’exploitation du gisement d’Amesmessa, lequel est loin de rassurer. Les résultats pour le second trimestre 2011 ne font que confirmer une baisse constante de la production d’or et d’argent. Ainsi, du 1er avril au 30 juin derniers, la mine d’Amesmessa a produit
2 368,9 onces d’or (67 kg) et 516,9 onces d’argent (14 kg). Comparativement au premier trimestre, GMA avait annoncé une production de 93 kg d’or et 22 kg d’argent. Durant l’exercice précédent, l’ENOR qui avait préalablement annoncé un objectif de 1,5 tonne, n’a pu atteindre que le résultat bien maigre de 677 kg d’or produit par l’unité d’Amesmessa.
Un potentiel qui demeure intéressant
Au-delà des détails et contretemps techniques, GMA Ressources explique la pâleur de ses résultats par la faiblesse du potentiel de la mine. Il est ainsi question de la baisse des teneurs en or du gisement durant les 18 derniers mois. Le groupe australien a même fait part, dans ses derniers bilans, de sa déception quant aux volumes de minerai à haute teneur prévus par les modèles géologiques. Le tonnage de minerai à haute teneur extrait en 2009 était estimé à 60,720 tonnes contre seulement 36,410 tonnes en 2010. Après la fermeture de la mine de Tirek, l’unité d’Amesmessa risque de connaître un sort analogue. L’exploitant évoque déjà la possibilité de se rabattre sur la zone de Zita, qui se trouve entre Tirek et Amesmessa. GMA estime que le site offre un potentiel considérable pour le développement de capacités supplémentaires à ciel ouvert. GMA détient une participation majoritaire de 52% dans l’ENOR, le reste appartenant à Sonatrach.
ENOR bénéficie d’un permis d’exploitation sur le périmètre Tirek-Amesmessa, sur une superficie d’environ 1417 km2. Dans ce sens, le partenaire australien prévoit d’étendre rapidement son exploitation à des ressources extérieures du grand Tirek-Amesmessa.
Les déboires de GMA n’ont pas pour autant entamé l’enthousiasme du canadien Cancor. Ce dernier détient quatre permis d’exploration dans les périmètres de Tan Chaffao ouest, In Ouzzal nord et dans le Nord-Tirek.
Lundi, l’entreprise montréalaise a annoncé que le champ aurifère de Kiouene, dans le Tirek nord, semblait offrir de très bonnes possibilités pour supporter une opération à ciel ouvert.
Selon Cancor, la partie centrale du champ aurifère de Kiouene se dessine déjà comme le secteur à cibler en priorité pour des travaux de forage.
Melissa Roumadi http://www.elwatan.com/