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tout les pays payent les pirates somaliens ,L'ALGERIE veut faire exception!! algerie à paye au paravant au sud et servie intermédiare aux allemands et francais et espagnoles

Famille des marins captifs des pirates lors d'un rassemblement.

La situation des 17 marins algériens détenus par des pirates somaliens depuis début janvier dans l'Océan indien se complique de jour en jour. La sécheresse et la famine en Somalie ajoutées au jeûne du ramadan dans des conditions torrides font peser une menace sur leur vie. Leurs familles alertent les autorités lors d'un sit-in à Alger.

"Dix-sept marins algériens passent le mois du ramadan en Somalie, le pays de la famine", proclame une banderole déployée devant la Grande Poste par une trentaine de membres des familles des captifs. La famine née de la sécheresse qui affecte la Corne de l'Afrique touche particulièrement deux régions du sud de la Somalie et menace de s'étendre, dit l'Onu, alors que les pirates concentrent plutôt leurs activités aux alentours du port de Harardere, plus au nord.

"Lorsque nous leur avons parlé la dernière fois au téléphone, le 9 juillet, ils nous ont dit qu'ils feraient carême quelles que soient leurs conditions de détention", s'est alarmé auprès de l'AFP Abdelkader Achour, frère d'un marin retenu en otage avec ses compatriotes et neuf Ukrainiens à bord du "MV Blida", battant pavillon algérien, capturé en haute mer. "Comme ils sont nourris, quand ils le sont, avec des pâtes et de l'eau sale, j'ai peur qu'on nous les ramène dans un cercueil", dit-il en rapportant leurs difficiles conditions de vie par plus de 50 degrés Celsius. "Ils sont épuisés. Ils n'en peuvent plus", renchérit Leila Kehli, soeur d'un autre otage, montrant en Une d'un vieux journal son frère parmi 17 photos publiées.

"Nous passons le ramadan sans eux. Ils nous avaient dit que s'ils ne rentraient pas avant le jeûne (commencé lundi) ils n'étaient pas sûrs de pouvoir encore tenir", a-t-elle ajouté. Fawzi Aït Ramdane, un étudiant en langue française dont le père est un marin détenu, critique tour à tour l'affréteur jordanien Nader Dajjani du groupe Citi, la compagnie International Bulk Carriers (IBC), société mixte de droit algérien à majorité saoudienne propriétaire du bateau, et le gouvernement algérien. "Nous avons organisé plusieurs sit-in", dit-il, "désespéré face à l'inaction" des responsables.

Dans un communiqué publié la semaine dernière par l'agence APS, le ministère algérien des Affaires a indiqué que l'Etat était "pleinement mobilisé" dans cette affaire qu'il suit de "très près" et "avec une attention soutenue".

S'il y a silence officiel c'est parce que la discrétion doit être "de rigueur" dans pareilles circonstances, ne serait-ce que pour "préserver l'efficacité des efforts en cours" en vue de libérer les otages, a-t-il ajouté, indiquant sans autre précision que le contact était "régulièrement maintenu" pour obtenir ces libérations.

Le bateau et ses 27 membres d'équipage se trouvaient à 150 miles au sud-est du port de Salalah (Oman) et se dirigeait vers Dar es Salaam quand il a été attaqué. Fin juin, les pirates somaliens contrôlaient toujours 20 navires et détenaient 420 otages, réclamant des millions de dollars en échange de leur libération, selon le Bureau maritime international (BMI).

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