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Les marins algériens du MV Blida sont dans un état critique

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le 26.08.11 |

Mercredi soir, deux heures après le f’tour, les captifs des pirates somaliens ont contacté leurs familles. Presque 8 mois après leur détention, au large des côtes somaliennes, au nord de Mogadiscio, leur devenir reste incertain.

Leurs proches commencent à perdre espoir. Selon le porte-parole des familles, Fawzi Aït Ramdane, fils d’un otage, les marins sont dans une situation très inquiétante. «J’ai parlé avec mon père et il m’a décrit les conditions de détention. Ils mangent un bol de macaronis mélangés à de l’eau sale. Ils sont malades et sont victimes d’agressions verbales. Le plus malheureux, c’est que les ravisseurs deviennent de plus en plus violents avec eux», a-t-affirmé. Détenus depuis le mois de janvier, les 17 marins algériens observent tout de même le jeûne pendant ce mois de Ramadhan, malgré la forte chaleur et le moral à plat. «Les marins veulent l’intervention du président de la République. Les autorités doivent trouver rapidement une solution. Certains marins ne peuvent plus accepter leur sort.

Des idées suicidaires traversent désormais leur esprit. Mon père m’a dit que si d’ici quelques jours ils ne sont pas libérés, il est fort possible que quelques-uns n’hésiteraient pas à se jeter en plein océan», indique M. Aït Ramdane. Tout porte à croire que les pirates somaliens perdent également patience. «Maintenant, ils les maltraitent. Ils leur ont dit que si la rançon n’est pas payée, vous serez exécutés», a ajouté le fils du marin. Sur ce point, l’agence Somalia Report a rapporté, mercredi, les exigences des pirates. «Nous demandons 7 millions de dollars. Si la rançon n’est pas versée, nous tuerons les marins», menace Mohamoud Haji Mohamed Ismaïl, présenté comme le «porte-parole» des pirates. Pour les négociateurs, basés dans la capitale grecque, Athènes, les techniques utilisées par les pirates sont toujours les mêmes. L’intimidation et les pressions. L’objectif étant de contraindre les gouvernements des pays d’origine des captifs à répondre à leurs demandes. Les communiqués émanant jusqu’à présent du ministère des Affaires étrangères algérien, et de l’affréteur jordanien Leadroww, indiquent que les négociations pour la libération des otages n’ont pas cessé depuis leur capture.

Mehdi Bsikri

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