Depuis la décision prise par les pouvoirs publics instaurant l’obligation pour les ayants droit de chouhada d’ouvrir des comptes courants postaux (CCP) afin de permettre au Trésor public d’y verser directement leurs pensions, Mme Bent-Allal Fatna, veuve de chahid, originaire de Aïn Témouchent, se trouve coincée et n’a plus touché sa pension depuis presque deux ans, selon l’un de ses proches. Et pour cause, elle est dans l’impossibilité de régulariser sa situation vis-à-vis de l’état civil pour qu’elle puisse établir sa carte d’identité nationale, une pièce exigée par les bureaux de poste lors du paiement. S’agissant d’une vieille analphabète qui se trouve dans l’impossibilité de justifier son ascendance à tous les degrés successoraux, celle-ci ne sait plus à quel saint se vouer pour régulariser sa situation et par ricochet permettre au Trésor public de lui débloquer son argent.