Conséquence des marchandises exposées à longueur de journée sur les trottoirs par les commerçants informels, les piétons sont obligés de marcher sur la route. Avec tous les risques que cela peut engendrer.
Les trabendistes font la loi. Les ruelles de la ville de la cité Saint-Pierre, au chef-lieu de la wilaya d'Oran, nouvellement aménagées, sont occupées par les étalages des commerçants qui exposent leurs marchandises sur les trottoirs. Ces divers objets de commerce font obstruction aux piétons qui empruntent la chaussée pour se déplacer et qui, à leur tour, gênent la circulation automobile. Absence de l'autorité municipale et déni de tout civisme, rien ne semble capable d'enrayer cette anarchie.
A titre d’exemple, les trottoirs de la route menant de la ville vers la rue Brahim-Bachir ex-Arago, sont pris d’assaut sur les deux côtés, l’un par les marchandises et l’autre, démuni du VRD, est occupé par les automobilistes qui garent leurs véhicules. Les piétons et les voitures stationnées entravent la circulation régulière, ce qui donne lieu à un embouteillage. Cette route rallie la cité Perret qui abrite plus de 5000 familles et l'hôpital CHUO. Et parfois, les cas urgents ou les malades sont évacués vers l’hôpital par cette même route occupée par les vendeurs clandestins. Autrement dit l'évacué subit le calvaire avant d'arriver.
La sortie et l’entrée des fourgons empêchent la libre circulation automobile. Les autorités locales sont invitées à sommer les commerçants défaillants à rendre les trottoirs aux piétons, en vue de faciliter la circulation piétonnière et automobile. Mais nous entendront-elles seulement ? Peu sûr...
Medjadji H