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honte à vous ,gouvernants d'Algerie du president au maire

Journée internationale contre la corruption sous le signe de scandales

 

Par | corruption en algeriecorruption en algeriecorruption en algerie

 

 Plusieurs scandales financiers ont éclaté ces dernières années en Algérie.

Vendredi 9 décembre, la communauté internationale célébrera la 78e édition de la Journée internationale contre la corruption.

A la faveur du "printemps du jasmin", la Tunisie voisine compte pour la première fois célébrer cette journée. Nos voisins marocains également. En revanche, chez selon les dernières informations, le ministère de la justice envisagerait de le faire, mais à huis clos. Loin du regard des militants qui luttent contre la corruption, des caméras et des journalistes. Si l'information se confirme ce sera une première, car de 2004 à 2010, avait carrément boudé la célébration de cette journée internationale.  

Pire encore, depuis deux ans, l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) est tout simplement interdite de réunion publique, tant au niveau d’Alger que dans les wilayas. Des mesures d’interdiction sont prises pour l’empêcher d’activer dans sa lutte contre la corruption. Selon un communiqué de cette association "de 2004 à 2008, l’AACC a pu célébrer publiquement le 9 décembre, non sans difficulté. Cette année aussi, les demandes d’autorisation ont soit essuyé des refus, ou sont restées sans réponse des administrations de wilaya". C’est dire que les discours sur les libertés que ressasse le ministre de l’Intérieur demeurent de la poudre aux yeux. 

Indice sur la corruption

A dire vrai, quand on sait que l’Algérie a perdu 7 places dans l’indice de corruption, il y a pas de quoi se réjouir. Rappelons que sur 183 pays, l’Algérie est classée à la 112e place, très loin derrière la plupart des pays de la rive sud de la Méditerranée. Elle a obtenu la très mauvaise note de 2,9 sur 10, la même que celle de l’année dernière. L’Algérie a fait l’objet de 7 enquêtes et études d’organisations internationales indépendantes, enquêtes qui convergent toutes vers les mêmes résultats de grande corruption. Les scandales qui ont entaché notamment les grands chantiers en sont la meilleure illustration. 

Dans ce palmarès, la Tunisie arrive  au 73e rang. Le Maroc obtient 3,4 sur 10, le même qu’en 2010, ce qui le place au 80e rang. Les Émirats arabes unis occupent la 28e place, le Bahreïn la 46e, Oman la 50e, le Koweït la 54e, la Jordanie la 56e et l’Arabie Saoudite la 57e, le Qatar étant le mieux positionné à la 22 e place.

Sofiane Ayache

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