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Une délégation du Medef attendue lundi à Alger

 

 

Les entreprises françaises continuent de se plaindre d’un climat défavorable en Algérie



 

 

Une délégation de chefs d’entreprises français est attendue lundi 12 décembre à Alger. Au total, une soixantaine d’entreprises issues de plusieurs secteurs (banques, assurances, finance ; conseil et formation ; énergie ; transport terrestre, maritime et aérien ; nouvelles technologies ; ingénierie ; eau et environnement ; BTP et infrastructures ; industrie) seront du voyage. Mais dans cette délégation conduite par le Medef international ne figure aucun dirigeant d’un groupe français important. Aucun contrat ni projet d’investissement ne sera annoncé à l’occasion de la visite.

 

 

 Le but de ce voyage est surtout d’institutionnaliser les rencontres avec les ministres algériens », reconnaît une source française. Lors de son séjour à Alger, la délégation française va en effet rencontrer le ministre de l’Industrie et ceux des Finances et du Commerce. Les entreprises françaises continuent de se plaindre d’un climat des affaires qu’elles jugent défavorable en Algérie.  Selon des sources françaises, les projets français ne progressent pas au rythme souhaité. Jean‑Pierre Raffarin, en charge du dossier de coopération entre la France et l'Algérie, devait effectuer une visite à Alger durant ce mois de décembre. Mais elle a été reportée faute d’avancées concrètes dans les projets ou d’annonces à faire. Hormis le métro d’Alger, livré dans les délais annoncés au début de l’année, les autres dossiers patinent. « Nous avons même constaté un recul des Algériens sur certains dossiers économiques », explique notre source.

 

 

 

 

Ainsi, quoique Mohamed Benmeradi multiplie les annonces sur le sujet, le dossier Renault ne progresse pas. Le ministre algérien avait annoncé le 10 novembre dernier un accord possible avec le constructeur français avant la fin de l’année en cours. Mais concrètement, les choses n’avancent pas, selon des sources françaises. L’implantation de Renault en Algérie telle qu’envisagée par le gouvernement algérien parait même désormais peu probable.

 

Les autres dossiers n’ont pas connu d’avancées significatives depuis fin mai, date de la dernière visite de Jean‑Pierre Raffarin à Alger. Le projet Total reste bloqué et les récents changements intervenus à la tête de Sonatrach ne devraient guère contribuer à accélérer les négociations avec le groupe français. Le dossier Sanofi est toujours au même stade. Tout comme celui de l’armateur CMA CGM qui attend toujours des autorisations de la Douane algérienne pour le transfert de 100 millions de dollars représentant les frais de transport et les surestaries des containers déchargés dans les ports algériens. « Même le dossier Lafarge ne progresse plus », confie la même source. Un contexte global qui ne semble pas favorable à une relance des investissements français en Algérie.

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