En acceptant la présence d'observateurs internationaux pour superviser le déroulement des prochaines légilatives, Bouteflika veut en cautionner la duperie en faisant croire à une fraude électorale qui ne peut faire ombrage à celle de ses mandats successifs...
Que peut bien garantir une mission de l’Union européenne, de la ligue arabe, de l’UA et l’OCI dans la tenue des prochaines législatives? S’il est vrai que les précédents scrutins ont été faits "maison", le Président de la République ayant toujours refusé la présence d’observateurs étrangers, il n’en demeure pas moins que ces observateurs étrangers "précurseurs" dans la surveillance d’un scrutin en Algérie, posent moins la question de leur efficacité technique dans le suivi et le déroulement des élections que celle de la relation entre la légitimité institutionnelle de celles-ci et les objectifs que s’assignent les organisations internationales dans leur démarche pour assurer "un scrutin loyal".