Le réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) a rendu public son rapport ce vendredi 24 février 2012 sur "L’exercice des libertés d’association, de réunion et de manifestation en Algérie", sous le titre "Levée de l’Etat d’urgence : un trompe-l’œil"
Ce rapport épluche tout le dispositif législatif mis en branle par le pouvoir algérien au cours de ces vingt dernières années, relatif à l’exercice des libertés d’assocaition, de réunion et de manifestation. Depuis L’état d’urgence, qui avait été décrété le 9 février 1992 à la suite de l’annulation des résultats électoraux du premier tour des législatives, remportées par le Front islamique du salut à sa levée, le 2R février 2011, le rapport relève que: "Au cours des 20 années suivantes, la société civile a été affaiblie systématiquement, entre autres par l’excès d’ambiguïté de certaines dispositions, par l’utilisation des moyens de la lutte antiterroriste pour réprimer plus largement toute voix critique, et par l’impunité accordée à ceux qui s’étaient rendu responsables de violations des droits humains pendant la guerre civile."