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ELLE A ENTAMÉ HIER UNE GRÈVE ILLIMITÉE


L’Unpef se mobilise contre la promulgation du statut particulier

Reprise de la contestation dans le secteur de l’éducation. Les écoles primaires et du moyen ont été paralysées, hier, à l’appel de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) pour une grève illimitée. Le syndicat exige le report de la signature du statut particulier des travailleurs de l’éducation.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les élèves des écoles primaires et du moyen ont dû rebrousser chemin, hier, le syndicat de l’Unpef ayant maintenu son appel à un mouvement de grève illimité. Celui-ci qui a observé deux jours de grève la semaine passée, a radicalisé son mouvement suite à l’échec de sa réunion avec la tutelle. Réconforté par la forte mobilisation du personnel de l’éducation, l’Unpef est déterminée «à reconduire la protestation jusqu’à ce que les incohérences soulevées dans la mouture du statut particulier des travailleurs de l’éducation soient corrigées». Le syndicat, qui se félicite du taux de suivi de la grève qui a dépassé pour son premier jour les 70%, a décidé de maintenir la pression à l’approche des examens de fin d’année qui se tiendront le 29 mai pour la 6e et du 10 au 12 mai pour le brevet de l’enseignement moyen (BEM). «Une prise d’otages» qui a obligé le ministre de l’Education nationale à convoquer une nouvelle fois le syndicat pour tenter de désamorcer le conflit. La réunion qui s’est tenue, hier, au siège du ministère s’est avérée infructueuse, selon le syndicat qui estime que la tutelle n’a pas pu tenir des engagements concrets pour arrêter la signature du statut particulier. «Prétextant que le gouvernement ne peut pas prendre de décisions jusqu’à la fin des élections, la tutelle se contente de donner des promesses», a indiqué Sadek Dziri, porte-parole de l’Unpef qui dénonce le recours de la tutelle aux menaces pour pousser les protestataires à mettre fin au débrayage. Le syndicat qui revendique l’intégration de tous les enseignants du primaire et du moyen sans condition, l’uniformisation du mécanisme d’intégration des corps d’enseignement, la promotion verticale des cycles, la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen et des adjoints d’éducation dans la catégorie 10 estime que la mouture actuelle du statut a bafoué les droits de certaines catégories telles que les corps communs. L’Unpef est décidée à reconduire la contestation jusqu’à ce que ces acquis soient arrachés. L’arrêt de la grève, affirme le syndicat, est conditionné par le report de la signature du statut particulier.
S. A.

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