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RESPONSABILITES CRIMINELLES

 

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Des morts, encore et toujours des morts inutiles, cette fois par le feu. En effet des personnes sont  mortes dans l’anonymat et une indifférence totale, alors que les coupures d’électricité –n’ayant rien d’innocent- en sont la cause.

C’est ainsi qu’un couple de la région de Tizi-ouzou a péri suite à l’explosion d’un groupe électrogène à essence, lorsque la vieille dame, bougie à la main, voulait le faire démarrer. N’était-ce la coupure de trop de l’électricité, ce vieux couple n’aurait pas péri par les flammes. Les uns diront c’est le mektoub, moi je dis que c’est l’obscurité de « l’obscur » et incompréhensible délestage.

Ce n’est pas tout et la liste macabre est beaucoup plus longue. Une dame du quartier de Birkhadem -Alger- âgée de 72 ans a été enterrée le jour de l’Aïd. Elle aussi est morte suite à un incendie qui s’est déclaré à son domicile au moment où dans le noir, elle a voulu allumer le feu de la cuisinière, une bougie à la main, après que la Sonelgaz ait privée ce quartier en électricité. Délestage nous dira-t-on, et la responsabilité civile de Sonelgaz est ainsi balayée.

Aujourd’hui une autre dame a quitté ce monde. Elle a rendu l’âme à l’hôpital de Douéra, ou elle fut hospitalisée pour brûlures  du 3éme degré toujours dans le noir de la Sonelgaz. Elle n’est hélas, pas la seule, puisque quatre autres personnes l’ont précédé dans ce même hôpital au courant de la dernière semaine du mois sacré de Ramadhan. Délestage que de crimes sont impunément commis en ton nom.

La Cellule des droits de l’homme du FCN, en ces douloureuses circonstances, présente aux proches des victimes, ses sincères condoléances, les assure de sa totale compassion, et dénonce le silence, le mépris et l’indifférence qui accompagnent ces pertes humaines.

Nourredine BELMOUHOUB

Défenseur des droits de l’homme.

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