Par Maâmar Farah
Il y a quelques années, j’évoquais ici l’intolérable insécurité qui régnait à Annaba en citant plusieurs affaires qui avaient défrayé la chronique. Certains ne trouvèrent pas mieux à dire qu’«il ne faut pas généraliser !», «c’est de l’exagération !», etc.
Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans l’intolérable. Nous venons de pénétrer dans la zone rouge car des bandes sans foi, ni loi, agressent des citoyens démunis, saccagent tout sur leur passage et attaquent même le siège d’un commissariat d’arrondissement ! En plein cours de la Révolution, le centre névralgique de la cité. Nous demandons le plus sérieusement du monde au pouvoir dont les membres influents se reposent en Europe, dans des châteaux hyper-protégés et qui s’en foutent royalement du pauvre citoyen, de sa femme, de sa fille et de sa bagnole, nous lui demandons solennellement de rouvrir les magasins d’armurerie. Ainsi, et devant son incapacité chronique à nous protéger, nous saurons le faire nous-mêmes !
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