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Le samedi ou un autre jour, c’est à lui de voir !

 Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com Algérie.  pousse.jpg

Dernière minute. La future usine Renault sera finalement implantée à … …Tibhirine !

J’avoue que je ne connaissais pas ce «détail». Et je n’en ai pris connaissance qu’à travers le dramatique assassinat de masse qui vient de secouer les Etats-Unis ces dernières heures. Vous saviez, vous, que le président américain, que ce soit Obama aujourd’hui ou ses prédécesseurs, sont tous tenus par une «tradition» bien établie, celle de l’adresse une fois par semaine à leur peuple, le samedi, à travers les ondes de la radio ? Wallah que je tombe des nues en l’apprenant. Hebdomadairement, tous les samedis Obama parle aux Américains. Cette fois-ci, actualité brutale oblige, il a bien évidemment évoqué la tuerie du Connecticut. Les autres fois, en fonction de l’actualité, il peut aborder des sujets économiques, l’emploi, le chômage, l’école ou encore les transports et la santé. Et pour vérifier, j’ai donc écouté Obama parler à son peuple. Sensation bizarre tout de même, parce qu’inconnue pour moi. Un président peut parler à sa population une fois par semaine ! Ça existe ! C’est faisable ! Ce n’est pas incongru. Et même si un président, c’est un monsieur très pris, au planning surbooké, engagé sur plusieurs dossiers à la fois, recevant sans discontinuer un tas de personnalités, parfois venant de coins reculés de la planète, il se ménage une plage horaire en semaine, trouve le temps de s’adresser à son peuple. Mais alors, si Obama parle chaque samedi à ses concitoyens et administrés, c’est qu’il a forcément quelque chose à leur dire, n’est-ce pas ? D’où, me suis-je dit, l’absence d’adresse hebdomadaire à la nation chez Abdekka. La dernière fois que notre raïs nous a parlé, c’était à la veille des législatives du 10 mai, et encore, c’était pour nous révéler qu’il était cuit, au bout du rouleau, H. S. Il est vrai que pour dire ça, juste ça, pas la peine de revenir tous les samedis à la radio ! Mais pour nous dire autre chose ? Parce qu’il doit bien y avoir autre chose que Boutef’ pourrait nous dire. Et à la limite, nous pouvons tolérer qu’il ne vienne pas les dire tous les samedis. Nous sommes humains et nous ressentons de la compassion, que diable ! Nous le savons fatigué, épuisé même. Et donc, nous pourrions négocier deux samedis par mois, au lieu de quatre ! Voilà un compromis viable ! Allez ! Je vais même plus loin et me permettre de parler un peu en votre nom, ce que je déteste faire par ailleurs. Y a sidi, un seul samedi par mois. Un rendez- vous mensuel pour ne pas rajouter à son extrême fatigue. C’est pas bien, ça ? Et en plus, nous lui laisserions le choix du jour. Rien n’oblige Abdekka à nous parler le samedi. Peut-être déteste-il par nature parler le samedi. Peut-être a-t-il quelque chose de plus important à faire le samedi. Alors fichtre du samedi ! Il peut choisir le dimanche, le lundi ou tout autre jour de la semaine. Qu’il ne se sente surtout pas tenu de parler le samedi et pas un autre jour. C’est notre président tout de même. L’essentiel au fond étant qu’il nous parle bark ! A un moment donné. Même si c’est juste pour nous faire un coucou. Coucou, Mister Président ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.

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