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GRÈVE


Les paramédicaux paralysent les établissements de santé

Le personnel paramédical a entamé, hier, son mouvement de grève de trois jours. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) estime le taux de suivi, au premier jour de la grève, à 90 % sur le territoire national. Le syndicat demande la prise en charge de ses revendications, restées en suspens.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) - La mobilisation du personnel paramédical est intacte. Ce corps de la santé, qui revient à la charge, l’a prouvé hier, lors de sa première journée de débrayage où le taux de suivi a été estimé à 90 %, à l’échelle nationale. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), initiateur de cette grève, a souligné, qu’hormis les établissements hospitaliers des wilayas de Mascara et Biskra, où le mouvement a été timidement suivi, les autres établissements du pays ont adhéré à 100% au mouvement. Le syndicat, qui se félicite de cette «forte mobilisation» et qui souligne que seul le service minimum est assuré a affirmé que «l’ensemble des structures de santé du pays sont à l’arrêt». Une situation imposée par la tutelle, selon le syndicat qui monte au créneau pour dénoncer le silence du ministère de la Santé et la non-prise en charge de ses revendications, toujours en suspens. Le syndicat dénonce le non-respect de l’application des dispositions statutaires régissant le corps paramédical, c’est-à-dire l’intégration des infirmiers brevetés et l’absence de dispositif réglementaire garantissant la progression de carrière. Il demande la concrétisation des amendements statutaires tels que contenus dans le protocole de la commission mixte (ministre-syndicat), de rendre effective l’application de certaines primes, notamment l’indemnité de garde, poste supérieur et indemnité de risque et le respect du cahier des charges se rapportant à la formation paramédicale à l’enseignement supérieur (LMD). Le syndicat s’insurge aussi contre l’amalgame entretenu dans le chevauchement de la corporation entre deux statuts. Le syndicat des paramédicaux tiendra son conseil national extraordinaire vers la mi-janvier, selon les déclarations de son président, pour évaluer la situation. «D’ici là, s’il n’y a aucune réaction de la part de la tutelle ou une réelle volonté pour répondre à nos préoccupations, nous irons vers des grèves cycliques», a menacé Lounès Gachi, président du SAP.
S. A.

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